Les Nominés des 13è "Magritte du Cinéma" - Cérémonie, le Samedi 9 Mars

écrit par YvesCalbert
le 24/02/2024

Le vendredi 09 févrierles nominés des 13è « Magritte du Cinéma » ont été dévoilés, au « Théâtre national Wallonie-Bruxelles », qui seront soumis aux votes des plus de 870 membres de l’ « Académie André Delvaux » organisatrice de l’événement.

Dans l’attente de la 13è « Cérémonie des Magritte du Cinéma »programmée le samedi 09 mars, à 20h30, pour la seconde fois, en ce même lieu, voici la liste des nominés pour l’attribution de trois des principaux Prix.

*** Magritte du meilleur Film :

« Augure », de Baloji Tshiani ;

« Dalva », d’Emmanuelle Nicot ;

« Le Paradis », de Zeno Graton ;

« Le Syndrome des Amours passées », de Rapaël Balboni & Ann Sirot ;

« Temps Mort », d’Eve Duchemin.

*** Magritte de la meilleure Actrice :
Lubna Azabal, dans « Le bleu du Caftan », de Maryam Touzan ;
* Lucie Debay, dans « Le Syndrome des Amours passées », d’Ann Sirot & Raphaël Balbon ;
Yolande Moreau, dans « La Fiancée du Poète » de Yolande Moreau ;
Mara Taquin, dans « La Petite », de Guillaume Nicloux.

*** Magritte du meilleur Acteur :
Bouli Lanners, dans « Un Coup de Maître », de Rémi Bezançon ;
Jérémie Renier, dans « Ailleurs si j’y suis », de François Pirot ;
Marc Zinga, dans « Augure », de Baloji Tshiani ;
Arieh Worthalter, dans « Le Procès Goldman », de Cédric Kahn.

Soulignons qu’ « Augure », avec 13 nominations, détient un nouveau record pour un seul film. Dans sa foulée, on retrouve « Dalva », qui comptabilise 9 nominations, puis « Le Syndrome des Amours passées », qui en    totalise  8.

A noter qu’en dehors des votes pour l’attrubution de 22 « Magritte du Cinéma », le Conseil d’Administration de l’ « Académie Paul Delvaux » a décidé, ce vendredi 16 févrierd’octroyer son annuel « Magritte d’Honneur » à une actrice française :

Aurore Clément Soissons/1945). « Top model », dans les années ’70, pour des magazines tels que « Elle » &  « Vogue« , bientôt découverte par Louis Malle (1932-1995), elle fut, notamment, l’une des interprètes d’ « Apocalypse Now » (USA/1979), de Francis Ford Coppola (°Détroit/1939) & de « Paris, Texas » (All.-Fra-UK-USA/1984), de Wim Wenders (°Düsseldorf/ 1945), s’étant liée d’amitié avec la réalisatrice belge Chantal Ackerman  (1950-2015), pour qui elle joua dans six films, dont « Les Rendez-vous d’Anna » (All.-Bel.-Fra./1978), dans lequel elle interprète le rôle-titre, ayant écrit : « ‘Anna’ c’est moi, c’est nous tous, c’est nous toutes ».

Egalement comédienne appréciée en théâtre, Aurore Clément écrivit dans son livre « Une Femme sans Fin s’enfuit » : « C’est l’amour, l’amour du théâtre qui nous fait vivre, nous les petits enfants comédiens, il faut recommencer sans cesse, jouer, jouer, ça prend toute la vie pour apprendre, regarder, écouter. On n’en finit pas d’y revenir, c’est privé, c’est quelque chose de mystérieux, on ne peut pas faire autrement. Il ne faut pas penser à sa carrière, il faut jouer, on tombe, et on se relève, on y va ! »

Se retirant actuellement du cinéma, pour se consacrer à son autre passion, celle des marionnettes, en remerciement pour l’estime que nous lui portons, Bouli Lanners (Philippe LannersMoresnet-Chapelle/1965) – fait, en 2010, « Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres », à Paris ; en 2023, « Commandeur du Mérite wallon », à l’ « Elysette », à Jambes-Namur, et « Citoyen d’Honneur«  de la Ville de Liège – a accepté d’être le président des  14è « Magritte du Cinéma », lui qui n’est pourtant pas un passionné de ce genre de célébration,

En 2023, également, il reçut, pour « La Nuit du 12 » (Dominik Moll), le « César du meilleur Acteur dans un second Rôle » (déclarant, à l’ « Olympia », à Paris : « Putain, je suis de Liège, quand même ») & le « Magritte du meilleur Acteur ». Comme réalisateur, il reçut un second « Magritte du Cinéma », celui de « meilleur Réalisateur », pour  « L’Ombre d’un Mensonge » (« Nobody as to know »), fiction récompensée du « Magritte du meilleur Film », qui lui permit, aussi, de recevoir, en 2021, le Prix de « Best Actor » au « Chicago International Film Festival ».

Principales autres distinctions préalables, comme acteur : en 2013, le « Magritte du meilleur Acteur dans un second Rôle », pour « De Rouille et d’Os » (Jacques Audiard), ainsi qu’en 2020, le « Magritte du meilleur Acteur », pour  « C’est ça l’Amour » (Claire Burger), ce film remportant, aussi, en 2019, le « Prix d’Interprétation masculine »,  au  « Festival du Film de Cabourg ». 

Comme réalisateur, notons, entre autres, en 2003, à Lille, « Grand Prix du Jury », pour « Muno ». Pour  « Eldorado », il reçut, en 2008, le « Prix André Cavens du meilleur Film belge » (octroyé par l’ « Union de la Critique de Cinéma » {« UCC »}), deux Prix (« de la Critique internationale » & « Regards Jeunes »), à la  « Quinzaine des Réalisateurs »,  au « Festival de Cannes », et « Prix Label Europa Cinemas du meilleur Film européen ».

Pour « Les Géants », il reçut, en 2012, les « Magritte du meilleur Film » & « du meilleur Réalisateur », trois autres  « Magritte du Cinéma » (« de la meilleure Actrice dans un second Rôle », de la meilleure Image » & « de la meilleure Musique originale ») étant décernés à ce film, ainsi qu’en 2011, le « Prix SACD (Société des Auteurs & Compositeurs Dramatiques)« , au « Festival de Cannes », de même que deux « Bayards » (« du meilleur Acteur »  &  « de la meilleure Photographie »), au « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »),  à  Namur.

Enfin, pour « Les Premiers, les Derniers », il reçut, en 2017, les « Magritte du meilleur Film » & « du meilleur  Réalisateur », trois autres « Magritte du Cinéma » (« du meilleur Acteur dans un second Rôle », « des meilleurs Costumes » & « des meilleurs Décors ») ; ainsi qu’en 2016, deux Prix, à la « Berlinale » (« du Jury oecuménique »  & « Label Europa Cinemas ») ; et le « Swann d’Or du meilleur Réalisateur », au « Festival du Film de Cabourg ».

Enseignant à l’ « INSAS » (« Institut National Supérieur des Arts du Specacle »), il est le cinéaste le plus primé de l’histoire des « Magritte du Cinéma », y ayant remporté pas moins de 12 statuettes, comme réalisateur de trois films, Bouli Lanners est, également, l’acteur le plus primé (à égalité avec Emilie Dequenne), ayant été six fois nominé, l’ayant emporté à deux reprises, en 2020 et en 2023, nul mieux que lui ne pouvait être désigné comme président de cette 13è édition.

Soulignons que ce prestigieux acteur-réalisateur succède, à la présidence, à : Lubna Azabal (2023), Thierry Michel  (2022), Pascal Duquenne (2020), Patar et Aubier (2019), Natacha Régnier (2018), Virginie Efira (2017), Marie Gillain (2016), François Damiens (2015), Emilie Dequenne (2014), Yolande Moreau (2013), Bertrand Tavernier  (2012) et Jaco Van Dormael (2011).

Champion du monde de la « Ligue d’Impro », avec son équipe, en 1999, à Montréal, réalisateur du long-métrage  « Dead Man Walking », dans lequel jouait Virginie Efira, Patrick Ridremont Kinshasa/1967) remporta pour ce film, en 2012, trois « Prix du Public », au « FIFF », à Namur, au « Festival international des Jeunes Réalisateurs »,  à  Saint-Jean-de-Luz & au « Festival du Film de La Réunion », à Saint-Paul, où il reçut, aussi, le « Prix Jeune du meilleur Film ».

Fort de son expérience, en 2023, il nous revient, plus enthousiaste que jamais, pour la seconde année consécutive, comme « Maître de Cérémonie » des 13è « Magritte du Cinéma ».

Ne manquons donc pas l’occasion de vivre, durant trois heures, cette 13è Cérémoniece samedi 9 mars, à 20h35 ,  grâce à la « RTBF », sur « LA TROIS », voire sur « TV5 », ou, en différésur « Auvio ».

Yves Calbert.

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