Expos Photos « AVES », dans le Vieux Namur, du 22 au 24 Septembre

écrit par YvesCalbert
le 16/09/2023

De ce vendredi 22 septembre, à 10h, jusqu’au dimanche 24 septembre, à 18h, le Vieux Namur, vivra à l’heure de la nature, pas moins de 30 expositions et 10 conférences nous y étant proposées, un chapiteau nous accueillant sur la Place d’Armes, une organisation signée « Aves ».

Les « Expos Photos Nature Aves », fêtent, en 2023, leurs 20 ans. Comme « l’on n’a pas tous les jours 20 ans », c’est l’occasion de mettre en lumière deux décennies de volontariat, les temps forts de l’événement et la passion débordante de ceux qui ont fait de ce Festival l’un des plus grands d’Europe. Ainsi, nous aurons l’occasion d’admirer des photos souvenirs, diffusées sur un écran géant, mais aussi les affiches, depuis la première édition, les tirages photos des « Grands Prix du Jury » du concours « Émotion Ailes », … Cette édition exceptionnelle est à vivre, tant pour la qualité des expositions présentées, que pour les échanges avec les exposants dont plusieurs proposent une conférence, ou pour la découverte d’espèces animales méconnues, voire de lieux patrimoniaux du  Vieux Namur.

- Sites des Expositions :

*** La Bourse (de style Renaissance)

*** Cathédrale Saint-Aubain (fondée en 1047, inscrite au « Patrimoine majeur de Wallonie »), pour les nommés du concours « Emotion Ailes » 2023.

*** église Saint-Joseph (édifiée entre 1627 et 1655)

*** « SPW » / Galerie du Cap Nord (boulevard du Nord, 08, derrière la gare)

Ouverture des expositions : du vendredi 22 jusqu’au dimanche 24, de 10h à 18h. Prix du pass (pour l’ensemble des expositions, durant les 3 jours, incluant l’accès à toutes les conférences) : 10€ (0€, pour les moins de 16 ans / réduction pour les étudiants, sur présentation de leur carte). Site web : https://www.exposaves.be/.

- Artistes animaliers :

Outre les conférenciers cités ci-dessous, qui présentent, également, leurs expositions, d’autres photographes - venus d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis, de France, des Pays-Bas, de Pologne & de Belgique - exposeront leurs clichés. Parmi ces artistes animaliers, soulignons, notamment, la présence d’un important auteur de bandes dessinées animalièresFrank Pé (°Ixelles/1956), qui nous présentera son  « Marsupilami »cet animal fictif de la jungle palombienne, créé, en 1952, par André Franquin (1924-1997), que  Frank Pédomicilié à  Andenne, a dessiné, sur des scénarios de « Zidrou » (Benoît Drousie/°Anderlecht/1962),  dans deux albums  (2020 & 2023), édités par « Dupuis », sous le titre de « La Bête », le rêve de ce dessinateur étant de mener à son terme un projet, qui lui tient à cœur, l’ « Animalium »un parc dédié à l’art animalier.  Soulignons que, dans les locaux de « La Bourse »Frank Pé réalisera une fresque d’une longueur de 7 mètres.

De son côté, toujours à "La Bourse", l'artiste animalière belge Anne Gilbert nous proposera « Faune et Pinceaux », son exposition d’aquarelles d’oiseaux et de mammifères, d’ici et d’ailleurs.

- Conférences, dans l’auditorium de « La Bourse » :

* Samedi 23 :

*** à 11h130 : « La Quête du beau en Photographie du Paysage », par  Jean-Michel Lenoir.  Des paisibles plages d’Ecosse, aux couleurs pastel, jusqu’aux envoûtants fjords de Scandinavie, partout où les éléments s’expriment, la beauté et la pureté offrent un nouveau visage à une nature transfigurée.

*** à 13h30 : « L’Art de la Proxiphotographie », par Patrick Goujon. Conférence, sans diaporama, sur la pratique de cet art photographique. 

*** à 14h30 : « White on white » (film et débat), par Bruno & Dorota Senechal. Au Nord, tout est blanc : les animaux, la glace, la neige, … Dix années d’expéditions, en conditions extrêmes, dans les régions arctiques, à la recherche d’espèces emblématiques, en fourrure et plumage blancs, sur la glace et la neige. Harfangs des neiges, ours polaires, renards polaires, sans oublier, sur la banquise, la naissance de phoques du Groenland, tous ces animaux ayant un point commun entre eux, une formidable capacité d’adaptation, afin de pouvoir survivre dans les milieux les plus hostiles de notre planète.

*** à 15h30 : « Penguinlove – Un Lien pour la Vie » (en anglais, avec traduction simultanée en français, via un casque audio), par Stefan Christmann, en compagnie de 10.000 manchots empereurs de la baie d’Atka. Passant ses temps libres sur la banquise antarctique, Stefan Christmann observa et de documenta le cycle de vie de ces magnifiques oiseaux. Exposé aux conditions climatiques extrêmement rudes du continent glacé, il s’est demandé  pourquoi un oiseau qui ne peut pas voler, qui marche bizarrement et qui a toujours l’air grognon, pouvait vivre dans un environnement inhospitalier comme l’Antarctique, ce qu’il finit par comprendre, en prestant comme assistant réalisateur pour la « BBC ». Ainsi, il remarqua que toutes les actions des manchots, au cours de leur cycle annuel,  avaient une chose en commun : elles étaient basées sur des liens forts, ceux des « empereurs » avec leur environnement, avec leur partenaire, avec leurs poussins et même avec tous les autres oiseaux de la colonie. A noter que « Penguinlove » est un mot que ce photographe a inventé, pour décrire ces relations profondes et  honnêtes, qui permettent aux manchots « empereurs » non seulement de vivre en Antarctique, mais même de créer une nouvelle vie dans un endroit où beaucoup pensent que la vie ne peut pas exister.

*** à 16h30 : « Avec les Chouettes et Hibou de Colombie britannique » (conférence présentée en collaboration avec l’Ambassade du Canada, en anglais, avec traduction simultanée en français, via un casque audio), par Jess Findlay , qui, étant né et ayant grandi juste à côté de Vancouver, à Burnaby, en Colombie britannique, une région riche en biodiversité, fit qu’il s’intéressa bien vite à la nature. En 2011, il a reçu l’ « International Price Youth Photographer of the Year », décerné par « Nature’s Best Photography », ce qui l’a incité à persévérer. Depuis, il a remporté  plusieurs Prix, dont celui du prestigieux concours « Wildlife Photographer of the Year » .

*** à 18h30 : Remise des Prix du Concours « Emotion Ailes », avec projection des photos primées, le Jury étant composé des photographes naturalises françaisKevin Wimez, luxembourgeoisMarc Steichen, belgesHenry Brousmiche & Jean-Pierre Frippiat, ainsi que de de la journaliste française & rédactrice aux « Editions Terre d’Images »Marie-Emilie Colle.

Aimer, connaître, faire connaître, protéger, … les oiseaux., tels sont les buts d’ « Aves », le pôle ornithologique de « Natagora », les valeurs de respect et de protection des espèces photographiées devant être au centre des préoccupations des photographes. 

Dimanche 24 :

*** à 13h30 :  « Aral, les Larmes de Sel », par Etienne Hubin. Au cœur de l’Asie centrale, la mer d’Aral n’en finit pas de disparaître, victime de décisions politiques aveugles, privilégiant le profit à tout prix. A l’abri des regards, un drame s’y joue, avec ces carcasses rouillées de bateau, dans un désert de sel, derniers témoins de l’une des catastrophes écologiques les plus graves de notre époque. Pour Etienne Hubin, le noir et blanc s’est imposé comme une évidence, noir, comme les carcasses rouillées, blanc comme le sel qui se répand partout, transformant l’une des mers les plus poissonneuses du monde en désert de sel, où rien ne pousse, par l’unique faute de l’homme !

*** à 14h30 : « Parcours d’un Photographe paysagiste », par Fabien Dal Vecchio, qui écrit : « Se réveiller, au petit matin à plus de 2700m d’altitude, et commencer à ouvrir les yeux au beau milieux de grands espaces sauvages devient petit à petit une addiction. Témoigner de ces paysages animant mes rêves les plus lointains devient rapidement une nécessité. En toute logique, le boitier photo trouve une place dans mon équipement de randonneur. Ce formidable assistant technique me permet d’interpréter la montagne telle que je la perçois. Au fil des ans, le regard s’affine et le rapprochement entre l’individu et son environnement évolue vers une intimité de plus en plus palpable, m’incitant à vouloir sublimer la façon de je percevais notre si belle Vallée de l’Ubaye. »

*** à 15h30 : « La Forêt qui plantait des Arbres », par Martin Dellicour, qui nous présente un plaidoyer enthousiaste pour une forêt ardennaise vivante. Son projet nous invite à arpenter les bords incertains de ce fragile refuge, notre regard y serpentant parmi des arbres tordus, des entrelacs de branches et de troncs morts.

*** à 16h30 : « Comment la Traque aux Orages fonctionne-t-elle ? », par Lauriane Galtier, qui, en France, fut la première photographe d’orages, ayant eu la chance d’exposer ses tableaux à l’observatoire météorologique du Mont Aigoual (« Météo France »). En outre, ses photos ont illustré différents livres, dont la « Nuit des Cévennes », pour le « Parc national des Cévennes ».

- Stands nature :

Comme chaque année, sous le chapiteau de la place d’Armes, nous trouverons différents appareils photographiques, du matériel de camouflage, …, tout ce qui peut être utile au niveau de la photographie animalière.

- Catalogue-Portofolio :

Afin de conserver un souvenir de ces expositions, un Catalogue-Portofolio est vendu au prix de 14€.

Yves Calbert

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Yves Calbert

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