Dans la lumière de 777 - par Jean-Baptiste - Troisième partie : le cinquième évangile - chapitre 49

écrit par martine.saquin
le 14/02/2008
Dans la lumière de 777 - par Jean-Baptiste -  Troisième partie : le cinquième évangile - chapitre 49

Dans la lumière de 777
Roman pour la Vie – par Jean-Baptiste
Troisième partie : le cinquième évangile
Chapitre 49

Il nous est difficile d’imaginer le néant car depuis que l’homme est homme, il constate une multitude de « choses » autour de lui et s’il est capable d’imaginer le monde tel qu’il pouvait être avant l’homme, il lui est pratiquement impossible d’imaginer le néant qui présidait avant l’existence de l’Univers (Vers l’Un …)
C’est pourtant vers cet « Un » qu’il faut tourner son esprit afin de comprendre le « néant ». Essayez de visionner le vide spatial débarrassé de tous les corps célestes … Vous approchez alors du néant, bien que ce terme soit inapproprié, le « vide » étant déjà quelque chose … Mais acceptons le vide comme néant. Était-ce donc le vide qui existait avant toutes choses ? Eh bien non !

Les Écritures sacrées nous apprennent qu’au commencement de « toutes choses », il y avait Dieu … et plus exactement la famille divine. Éloïm ou « El », tel que les anciens appelaient Dieu, a une connotation familiale. Dieu était effectivement une famille, une famille composée entre autres du Père et du Fils – la « Parole » qui deviendra ultérieurement le grand sacrificateur Melchisédec puis Christ – et qui sont tous deux des entités divines animées par la Puissance de l’Esprit Saint. Il est probable que d’autres membres moins cités fassent partie de cette Famille comme la « Reine des cieux » – qui n’est cependant pas Marie, mère de Jésus, comme on pourrait le croire. Quant aux animaux sacrés et aux vingt-quatre vieillards, font-ils partie de la Famille divine originelle ? Ou sont-ils apparus lors de la première création des êtres spirituels ?

Quand donc existait le néant, il y avait quelque chose au sein de ce néant : une Famille divine nantie d’un Esprit aux capacités suprêmes, capable de penser, de réfléchir et de créer. Sa demeure au sein du néant était la sphère divine. Nantis de l’Esprit Saint, Dieu et la Parole conçurent la création pour donner vie au néant. Tout cela est difficile à comprendre sur le plan humain mais le hasard, qui n’existe pas, ne pouvait être à l’origine de la Création, car la Création nécessitait une base d’éléments qui n’existaient pas et qu’il fallait créer ! C’est probablement pourquoi Dieu et la Parole s’entendirent pour créer en premier lieu des êtres spirituels qu’on appela par la suite « anges ». Ils furent une multitude innombrable et ils « sont » toujours car ils furent créés immortels, aptes à penser et à réfléchir, à décider et à agir, en vue de la future Création. Après le néant, ils « furent » en premier lieu. Ultérieurement, après le grand combat qui les opposa aux « fidèles », un tiers des anges infidèles furent précipités sur la terre où … ils sont toujours !

En lisant ces lignes, vous seriez tentés d’attribuer à Dieu la chute des anges et, par après, celle des hommes puisque Dieu ne les pas créés parfaits ! Eh bien si, ils étaient parfaits, mais Dieu n’était pas intéressé par la création d’une espèce de robots spirituels ou humains obéissant aveuglément à un règlement divin, sans choix possible. Dieu a voulu se « reproduire » dans les anges et dans les hommes et ceux-ci doivent chercher à obtenir le caractère de Dieu, parfait et saint, et ce en pleine conscience. Dieu a voulu que l’homme puisse faire librement son choix, celui de la voie juste ou celui de la voie erronée. Cette prise de conscience est un don de Dieu, un don qui se demande avec humilité et qui permet à tout un chacun de gagner le caractère divin et ce, quel que soit son passé !

Parfois, cet Esprit Saint est obtenu à la suite de terribles épreuves que doit vaincre le quémandeur. De nombreux nœuds karmiques doivent être dénoués dans la douleur et les patriarches en sont des exemples concrets.

Ces douleurs reconnues et acceptées sont le levain qui amène volontairement la soumission inconditionnelle à Dieu. Alors vient seulement le désir unique (les autres s’étant estompés) de faire ce qui est bien aux yeux de Dieu.

Vous savez maintenant pourquoi Dieu a créé les anges et les hommes : pour reproduire en eux Son Caractère Saint et pour que ces derniers souhaitent et acceptent de se soumettre à ses ordonnances et commandements car c’est dans cette soumission que l’on peut obtenir le bonheur parfait, il n’y a aucun autre moyen si ce n’est qu’éphémères.

Souvenez-vous que les anges ont existé avant la création de l’Univers afin de gérer celui-ci lors de sa formation. Souvenez-vous aussi qu’il y eut guerre au ciel et la terre à la suite de la rébellion des anges et que l’Univers en fut dévasté. Ne vous étonnez donc pas si l’on découvre aujourd’hui un Univers aride et désertique. La terre fut restaurée pour la création de l’homme qui apparut dans le jardin d’Eden. Mais l’homme se laissa séduire par les voies des anges rebelles et introduisit ainsi dans l’espèce humaine les souffrances et la mort. Perdant les faveurs divines jusqu’à ce jour, il louvoie dans les chemins de la souffrance, de la mort charnelle et spirituelle.

Mais Dieu avait un plan de salut et, à l’instar d’Abraham qui accepta de sacrifier son fils unique, Dieu le Père permit l’incarnation de la Parole qui devait apporter le message de la Bonne nouvelle de l’approche du Royaume de Dieu, avec tous les risques que cela comportait !

Mais l’homme faillit une nouvelle fois et mit à mort Celui qui venait le sauver. En participant de la sorte à la mort du Christ, l’être humain s’est associé à nouveau à l’auteur des ténèbres, Satan.

Dieu, Lui, est l’Auteur de la Lumière et lorsqu’Il dit : « Que la Lumière soit ! », la Lumière fut et se diffusa dans le néant, créant chaleur puis mouvement et formation. C’est là l’origine du bing bang divin.

À suivre.

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