Le mythe de la Nationale 4, la poésie de ses radars

écrit par ReneDislaire
le 07/06/2011
Le "logo" ("je m'exprime", en grec) de "la nationale 4, ma route 66 à moi!»

Le quotidien le plus prestigieux de la province de Luxembourg, dans un article dithyrambique, a renchéri sur Popof, le promoteur qui hisse bien haut le pavillon de la Nationale 4. Avec une courageuse réserve : les radars, ces coupe-gorge modernes informatisés.
Ce qui nous a inspiré quelques laborieux octosyllabiques, à chanter sur un air paillard bien connu.

Hymne à la joie des radars de la Nationale 4
Les pandor’s se frottent les mains (bis)
D’avoir comme juteux tapin
Un’ quatre bandes-pièg’ à cons
Pour ceux qui press’nt le champignon
Refrain
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !

Quand c’est l’banquet de la police (bis)
Ils se marrent de nos supplices
Et on entend les patrouilleurs
Qui se moquent de nos malheurs
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !

Il est un procureur du roi (bis)
Qui sign’ des pro justitia
A au moins cent quarant’-euros
En fredonnant allegretto
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !

Quand le ministre des pensions (bis)
Est pressé de v’nir à Arlon
Il sait très bien que son chauffeur
A l’Etat rapporte du beurre
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !

Si j’ai écrit cette chanson (bis)
Avec des vers trop polissons
Et houspillé l’Autorité
C’est L’Av’nir qui m’ l'a inspiré
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !

René Dislaire

  • Le "logo" ("je m'exprime", en grec) de "la nationale 4, ma route 66 à moi!»
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