Le mythe de la Nationale 4, la poésie de ses radars
Le quotidien le plus prestigieux de la province de Luxembourg, dans un article dithyrambique, a renchéri sur Popof, le promoteur qui hisse bien haut le pavillon de la Nationale 4. Avec une courageuse réserve : les radars, ces coupe-gorge modernes informatisés.
Ce qui nous a inspiré quelques laborieux octosyllabiques, à chanter sur un air paillard bien connu.
Hymne à la joie des radars de la Nationale 4
Les pandor’s se frottent les mains (bis)
D’avoir comme juteux tapin
Un’ quatre bandes-pièg’ à cons
Pour ceux qui press’nt le champignon
Refrain
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !
Quand c’est l’banquet de la police (bis)
Ils se marrent de nos supplices
Et on entend les patrouilleurs
Qui se moquent de nos malheurs
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !
Il est un procureur du roi (bis)
Qui sign’ des pro justitia
A au moins cent quarant’-euros
En fredonnant allegretto
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !
Quand le ministre des pensions (bis)
Est pressé de v’nir à Arlon
Il sait très bien que son chauffeur
A l’Etat rapporte du beurre
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !
Si j’ai écrit cette chanson (bis)
Avec des vers trop polissons
Et houspillé l’Autorité
C’est L’Av’nir qui m’ l'a inspiré
Ah ! quel plaisir, d’avoir une bell’ grand-route !
Ah ! Quel plaisir, de pouvoir y sévir !
René Dislaire