Pigalle des années 50, une BD, une expo-vente

écrit par admin
le 03/10/2012
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Pigalle 62.27 une BD à quatre mains
"Pigalle 62.27", la BD qui ressuscite le film noir français des années 1950 une première collaboration chez Casterman de Jacques de Loustal au dessin et Jean-Claude Götting au scénario. Une histoire très sombre dans la lignée du Sang des voyous, et un hommage appuyé à l’esprit des polars français de l’après-guerre.
Jeune provincial d’Auxerre encore jamais « monté » à la capitale, Antoine aborde Paris avec méfiance et appréhension. Mais aussi une détermination inflexible : il n’est venu que pour venger son père, suicidé par la faute d’un certain Robert Mondcamp à en croire en tout cas un courrier adressé par le défunt juste avant qu’il ne se pende.
Antoine s’arrange pour croiser la route de sa cible tant et si bien qu’il va devenir l’un des familiers de Mondcamp, lequel ne tarde pas à le recruter pour l’un de ces nombreux petits boulots à la limite de la légalité qui semblent constituer l’ordinaire de ses activités. Mais au contact du monde interlope de Pigalle et des personnages qui traversent sa nouvelle vie comme Betty, un transsexuel qui se produit dans les boîtes de nuit du quartier, ou Caroline, une jeune femme aux apparences sages mais qui n’hésite pas à poser pour des photos dénudées, et avec laquelle il entretient bientôt une liaison , Antoine sent sa résolution faiblir…
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Lien vers notre reportage en photos et vidéo
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Pigalle 62.27
Auteur : Jacques de Loustal
Date de parution : 26/09/2012
Pages : 72
Prix : 15 euros
http://bd.casterman.com
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Exposition-vente Pigalle Nocturne
Du 3 au 21 octobre 2012

A l’occasion de la parution de Pigalle 62.27 (sc : J-C Götting) aux éditions Casterman, la Galerie Champaka organise sa seconde exposition avec Jacques de Loustal.
Outre 18 planches en couleurs directes du nouvel album, l’exposition explore la relation de l’artiste avec l’univers du film et du roman noir. Sont ainsi présentées 12 illustrations inédites baignant dans l’atmosphère du Pigalle des années ’50, des illustrations pour des enquêtes de Maigret se déroulant à Paris, et 10 planches du « Sang des voyous » (sc : Paringaux), un récit « cousin » de Pigalle 62.27.

Les couleurs du roman noir
La relation de Loustal avec l’univers du polar est aussi longue qu’intime. Bandes dessinées, affiches de festivals, couvertures et illustrations de romans sont quelques-uns des jalons de cette cavale graphique, dont le traitement oscille entre la couleur et le noir et blanc. Les années ’50 restent le jardin d’excellence pour ce spécialiste des atmosphères urbaines qui rêve depuis toujours de pouvoir adapter un roman de Simenon. Il y a sans doute quelque chose du romancier liégeois dans la description sur mesure de Pigalle que lui a concoctée son ami Götting. La faune des bas-fonds sent encore bon la canaille et la nuit, traversée par les phares et les néons, permet à Loustal de mettre en scène ses dames (de charme) et ses truands (option dandy) dans des compositions envoûtantes.

Loustal à propos de Pigalle Nocturne :
Pendant mon enfance à Paris, j’habitais Rive Gauche, et Pigalle, dans les années ’60, était un lieu de perdition que j’ai commencé à explorer dans mon adolescence pour côtoyer une population bien différente, et apercevoir des photos évocatrices à l’entrée des boites de strip-tease…
Le Pigalle que je dessine est celui des années ’50, un décor que je crée à travers le filtre du cinéma de l’époque et de mes souvenirs. Cela reste un décor romanesque, spécialement dans la mise au point d’ambiances nocturnes. Au coeur des années 40-50, j’ai un faible pour le polar « frenchy », mais j’apprécie beaucoup la photographie des polars américains de cette époque. Par contre, pour les années 60-70, ma préférence va sans hésiter aux polars « yankee ».
Les illustrations inédites réalisées pour l’exposition ne sont pas des images coupées au montage, mais viennent plutôt de l’envie d’explorer l’esthétique des films de cette époque, à travers des scènes qui n’ont rien à voir avec l’histoire elle-même, mais qui participent du même univers. Et puis, traiter des ambiances ponctuelles, sans avoir à y retourner, c’était un peu une décompression par rapport aux contraintes graphiques exigées par le travail de bande dessinée.
Cette exposition présente des planches de « Pigalle 62.27 » et du « Sang des voyous ».
Les deux histoires se situent à la même époque, mais « Le sang des voyous » est infiniment plus noir, tragique et violent ; Quelques seconds rôles ou figurants de cette histoire pourraient bien être les personnages principaux de « Pigalle 62.27 ».
Jacques de LOUSTAL

Galerie Champaka
27, rue Ernest Allard
B-1000 Bruxelles
Belgique
Tel : + 32 2 514 91 52
www.galeriechampaka.com
• Lundi et mardi : sur rendez-vous
• Mercredi à samedi : 11h00 à 18h30
• Dimanche : 10h30 à 13h30

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Lien vers notre reportage en vidéo
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