"Henry De Groux, Maître de la Démesure", à Namur, jusqu'au 22 Septembre

écrit par YvesCalbert
le 26/07/2019
"Le Christ aux Outrages" (1889, huile sur toile, 293 x 353 cm) (c) Palais du Roure/Avignon

Fils du peintre réaliste Charles Degroux (1825-1870), né à Comines, Henry de Groux (1866-1930), né à Saint-Josse-Ten-Noode, est reconnu comme un incontestable « maître de la démesure ».

A son sujet, Ambroise Vollard (1866-1939), célèbre galeriste parisien des avant-gardes, écrit, dans ses « Souvenirs d’un Marchand de Tableau » : « J’avais connu le peintre belge Henry de Groux chez Félicien Rops, son compatriote… L’homme était infiniment pittoresque : de taille et de corpulence moyennes, avec sa redingote, son feutre à largesbords plats, son foulard rouge, ses anneaux d’or aux oreilles, c’était tout à fait un personnage de Balzac. »

« Le joli est le plus exact contraire du beau en art. J’ai positivement la haine du joli et je vois bien que, sous peine de vie ou de mort, je vais être condamné à en faire… Ce que j’apprécie dans une oeuvre est précisément ce qui ne sera jamais estimé » (Henry Degroux, Journal, 21 juin 1892).

Si l’exposition, au « Musée provincial Félicien Rops », présente une soixantaine de ses peintures, dessins, sculptures, gravures, photographies et documents des années 1880 à la Première Guerre mondiale, à quelques centaines de mêtres, l’église Saint-Loup, édifiée de 1621 à 1645, nous ouvre ses portes pour nous permettre de découvrir l’oeuvre majeure de cet artiste,« Le Christ aux Outrages », une toile qui, en provenance du Palais du Roure, à Avignon, fut exposée pour la dernière fois, en Belgique, en 1930. A elle seule, elle symbolise le génie dévorant et tumultueux de l’artiste.

… Un artiste qui voyait bien sa toile exposée dans une église, le romancier-essayiste Léon Bloy (1846-1917), chez qui il résida, écrivant même : « Il faudrait une basilique pour pouvoir l’exposer »… Aussi, à Namur, en 2019, à défaut d’une basilique, c’est le cadre prestigieux d’une église baroque – que Félicien Rops (1833-1898) fit visiter, en 1866, à Charles Baudelaire (1821-1867) – qui offrit un espace idéal à cette imposante huile sur toile, de 293 x 353 cm, contrastant avec le lieu où elle fut exposée à Paris, rue Alain-Chartier, en 1892,… à savoir – le « Salon du Champ de Mars » lui étant refusé – … une simple grange…, qui, à cette occasion, en plein hiver, exposé à tous vents, accueillit nombre d’artistes et critiques d’art, défrayant ainsi la chronique artistique…

… Une belle revanche pour le Bruxellois Henry de Groux qui, deux ans plus tôt, en 1890, ayant refusé d’exposer ses œuvres à proximité, selon ses mots, de « l’exécrable pot de soleils de Monsieur Vincent », évoquant une peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890), menacé d’exclusion, avait démissionné du groupe des XX (cercle artistique d’avant-garde, fondé, en 1883, à Bruxelles, au sein duquel il participa à trois expositions annuelles, entre 1887 et 1889).

Le 22 octobre 1894, dans une lettre à Léon Bloy, il écrit :« Ma profonde conviction de peintre – archi-bafoué du reste ! – est qu’un tableau ne peut être équitablement jugé qu’une fois bien terminé et exposé dans de bonnes conditions. Et tant que l’auteur l’estime perfectible, il ne devrait absolument pas être montré, à personne !… »

« Nul ne saura jamais le luxe, le faste inouï de bravoure qui est nécessaire à l’homme isolé qui veut lutter contre les autres hommes, avec l’unique ressource de son courage et de son génie, le seul moyen de ses facultés et de sa vaillance ! » (Journal, 21 août 1892).

Mais revenons aux oeuvres exposées au« Musée provincial Félicien Rops », où, dans la première salle, nous sommes confrontés à différents visages toumentés du Christ.

Tel ce Christ, en pleine souffrance, Henry de Groux se considère comme condamné à l’incompréhension et à la pauvreté, étant la victime d’une société qui rejette son message. Pouvant parler, ici d’identification-incarnation à ce qu’il vit personnellement, relevons que le magazine « Connaissance des Arts » évoque « Les tourments mystiques d’Henry de Groux... »

« Mon idéal d’Art m’emporte comme un cheval emballé traîne son cavalier blessé, embarrassé encore dans les étriers et les brides qu’il n’a su lâcher. Il me traîne hélas, tout meurtri et tout sanglant, dans quels abominables sentiers… », écrit-il dans l’un des 18 tomes de son journal, qu’il rédigea, se révélant être un authentique écrivain, entre 1891 et 1928, conservés, depuis 2002, à Paris, à l’ « INHA » (« Institut National d’Histoire de l’Art »), dont 7 nous sont présentés à Namur.

« Ceux qui liront, un jour, ce jounal, ne se douteront pas de la difficulté épouvantable qu’il y avait à vivre de la vie dont j’ai vécu et de trouver, en même temps, le sang froid de se regarder vivre… » (Journal, 10 avril 1910).

« Mon art,véritablement, m’appartient. Nul autre artiste, pas même mon père, l’admirable Charles de Groux, sauf dans la Flandre mystique, ne peut en revendiquer l’inspiration. On ne peut me refuser cette justice de reconnaître que je l’ai inventé et constitué de toutes pièces » (Journal, 12 mai 1902).

Comme, il évoque son père, signalons que c’est grâce à l’amitié et à la collaboration artistique que ce denier eut avec Félicien Rops, installé à Paris depuis 1874, que l’artiste namurois prit Henry de Groux sous son aile protectrice, lui trouvant un modeste atelier provisoire, à Montmatre, même s’il considère que ses peintures sont invendables, écrivant : « Son art est un clavier de piano sur lequel un Auvergnat aurait dansé la bourrée. Il y a de belles cordes, mais que de cordes cassées » (lettre à Eugène Demolder {1862-1919}, le 07 août 1891).

En 1903, Henry de Groux se rend en Toscane, dans l’espoir de relancer son activité, mais, se trouvant confronté à des problèmes sentimentaux et financiers, il vit un drame personnel, étant interné à Florence… Réussissant à s’évader, il gagne Gènes et prend un bateau pour Marseille…

Grand admirateur de Donatello (1386-1466) et Michel-Ange (1475-1564), dont il loue « le style véhément, grandiose et terrible » (Journal, 07 juillet 1892), il s’intéresse au travail de Constantin Meunier (1831-1905) et d’Auguste Rodin (1840-1917). Fort de ses connaissances esthétiques et de l’histoire de l’art, Henry de Groux se met, dès 1909, en parfait autodidacte, à la sculpture, qu’il veut expressive et non académique…

Marquant un passion certaine pour la musique, admetant ne pouvoir devenir compositeur, il réalise des bustes de brillants musiciens, tels Ludwig van Beethoven (1770-1827) et Richard Wagner (1813-1883), se disant être, lui-même, le « Wagner de la peinture », ou d’écrivains, comme Honoré de Balzac (1799-1850/cfr. illustration ci-contre) ou Lev Nikolaïevitch Tolstoï (1828-1910). Par ailleurs, des photographies attestent des sculptures monumentales qu’il réalisa, tel le « Monument aux Morts de La Roque d’Antheron ».

… Et avant même de créer ses premières sculptures, il écrit dans son Journal, le 03 octobre 1902 : « J’en suis arrivé à faire à peu près ce que je veux : j’ai un art à moi, qui ne doit que de moins en moins à personne. J’ai un métier, une composition, une technique et une poétique à moi et je fais à mon gré, quand il me plaît, une scène religieuse, une bataille, une orgie, une allégorie ou un portrait, soit en sculpture ou en peinture. »

Côté peintures, dix ans plus tôt, en 1892, appréciant particulièrement Eugène Delacroix (1798-1863), Rembrandt van Rijn (1606-1669) et Peter Paul Rubens (1577-1640), Henry de Groux écrit : « Je n’ai décidément de ferveur que pour les anciens et je n’arrive pas à me passioner pour les modernes… »

Dans la grande salle du rez-de-chaussée, outre les bustes des plus expressifs de Charles Baudelaire et d’Egdar Allan Poe (1809-1849), nous découvrons son approche picturale de Dante Alighieri (1265-1321), dont « Dante et Virgile aux Enfers », qu’il peignit avec Armand Seguin (1869-1903).

Ce concernant, pour « Point Culture », Pierre Hamptinne écrit : « Henry de Groux est un visionnaire conservateur, peut-être parfois anarcho-réactionnaire, mais jamais conventionnel. Il pousse à l’extrême certaines imageries classiques, jusqu’à ce qu’elles basculent dans une esthétique hors norme. Ainsi, la remarquable série de pastels sur le voyage infernal de Dante et Virgile. La beauté de ces immenses paysages d’entrailles terrestres est à couper le souffle, minérale, brûlante, tout entière consumée dans des teintes chatoyantes d‘ultime automne, striées de cendres… »

De son côté, le 26 août 1900, Armand Seguin écrit : « Nous sommes toujours en plein Dante. Je suis passé maître dans l’art de composer et de peindre des rochers titaniques, des forêts inhabitables et des mers furieuses. Cette recherche, faite à partir de photographies de maîtres ou de la nature m’intéresse. Tous ces documents (ils sont légion) m’expliquent l’art d’Henry de Groux… »

Dans le couloir menant aux escaliers, nous trouvons d’intéressantes lithographies réalisées par Henry de Groux, dont « La Lisière des Bois » (1894/25 x 35 cm/collection privée lillloise), pour illustrer « Les Vendanges », l’ouvrage de Léon Bloix, dont il fit la connaissance dans le bureau de la revue littéraire « La Plume ».

Au 1er étage, c’est son intérêt pour Napoléon Bonaparte (1769-1821) qui attire notre attention, Henry de Groux soulignant, en ses termes son intérêt pour des personnages ayant connu gloire et déchéance : « Qui nous rendra le culte, l’éblouissement fécond des grands hommes, des êtres aimés pour leur vraie grandeur,, pour leur suppéririté de génie ou de caractère, au lieu des engouements imbéciles que nous manifestons pour le ‘nouveau’, le prétendu nouveau, cherà la mose… » (Journal, 20 avril 1892).

De son fusain et pastel, « Napoléon à la Retraite de Russie » (s.d.), Claude Debussy (1862-1918), en 1911, au sortir du « Salon d’Autome », à Paris, écrivit : « Un Napoléon menant la retraite de Russie, qui vous glace plus profondément que toute la neige amoncelée, et où l’on sent toute l’amertume des prochaines déchéances. »

Des champs de batailles napoléoniens, passons, dans la même salle, à ceux de la « Grande Guerre », dont il fut l’un des témoins. N’étant pas concerné, à 47 ans, par la mobilisation, il reçoit, néanmoins, l’autorisation de gagner le front, parcourant des zones dévastées par de récents combats, accompagnant, pour raisons de sécurité, tantôt un Colonel, tantôt un Ministre. « Il est en effet fort dangereux d »errer seul dans les zones combattantes sans papiers bien en règle ; on risque de passer, d’un côté comme de l’autre, pour un espion, et d’être fusillé sans phrase… » (Journal, 1914). ainsi, en janvier 1915, il possédait, déjà plus de cent dessins réalisés sur le front, dont quelques-uns, réalisés en 1914, « Le Massacre », une gravure, ainsi que « Dans l’Attente » et « Tranchées conquises », réalisés, en eaux-fortes et pointe sèche, se retrouvent aux cimaises du « Musée provincial Félicien Rops », grâce à une collection privée lilloise. De même, notre attention est attirée par une représentation de la catastrophe minière, de 1906, à Courrières, où 1.100 victimes avaient été dénombrées…

« On ne s’imagine pas ce que sont ces ruines !… Senlis, Creil, les environs de Meaux, Crépix-en-Valois, Vauciennes,… J’ai fait tout cela à pied ! Jusqu’à Betz, devant Soissons, où le cannon tonnait… Ce qui frappe surtout, dans cette guerre, c’est, véritablement, son opulente somptuosité d’horreur parfaite : son apocalyptique étrangeté, sa fureur, et, aggravant tout, son indéniable et colossale absurdité de machine fonctionnant à vide… Une colossale absurdité de machine fonctionant à vide… », écrit-il, en 1914.

Le 26 décembre 1918, dans sa lettre à Jeanne Thieffry, il écrit : « C’est vrai : nous sommes tous, à des degrés différents, et pour longtemps, des dévastés, des malades, des délabrés, des déséquilibrés, des ‘amochés’, de plus ou moins grands blessés de ce cataclysme !… »

Visionaire, en 1897, déjà, il écrit : « Les catastrophes menacent de tomber sur nous avec la soudaineté d’un bondissement félin et la rigueur d’un
châtiment surnaturel. Nous courons bénévolement à on ne sait quels abîmes. Toute une société imbécile et scélérate danse aux bords des abîmes, qui
vont l’engloutir merveilleusement, sourde aux voix qui pourraient l’avertir ou qui l’ont avertie déjà… »

Repassant par la 1ère salle, au milieu de ces visages du Christ, certains visiteurs pourront penser à une huile sur toile de James Ensor (1860-1949),
« L’Entrée du Christ à Bruxelles en 1889 ». Lorsqu’en 1906, Henry de Groux réalise le portrait du célèbre peintre ostendais, il écrit, dans son Journal : « Je prends Ensor au milieu de son attirail extraordinaire de masques et de têtes de morts, dans cet atelier minuscule et encombré à l’excès de toiles fantastiques et macabres… Il faudrait être Balzac pour décrire ce milieu extraordinaire des Ensor… »

Henry de Groux en arrive à attaquer directement l’art de James Ensor : « En dehors de quelques toiles bien peintes ‘après nature par Ensor, je n’éprouve pour la plupart de ses élucubrations q’une mêlée de mépris, de plus en plus proche du dégoût formel » (Journal, 19 septembre 1906). Lorsqu’en 1929, son collègue ostendais fut anobli par le Roi des Belges, il écrira sarcastiquement : « Voilà donc baronifier ce boutiqier avaricieux, devenu, par le caprice du Roi Albert 1er, le baron Schelp (‘coquille’, en français/ndlr)…«

Evoquant la famille royale, notons cependant que c’est aux frais du Roi Léopold II, que son tableau « Le Christ aux Outrages » fut acheminé à Paris, venant de Belgique, où il avait été exposé pour une toute première fois, au « Salon triennal de Bruxelles ».

« Nul ne saura jamais le luxe, le faste inouï de bravoure qui est nécessaire à l’homme isolé qui veut lutter contre les autres hommes, avec l’unique ressource de son courage et de son génie, le seul moyen de ses facultés et de sa vaillance !… » (Journal, 21 août 1892).

« Ignoble société où il faut jouer du coude comme un zouave dans une ducasse de banlieue, pour faire son chemin. » (Journal, 20 avril 1892).

Félicien Rops étant réputé, notamment, par ses différentes versions de « La Tentation de Saint-Antoine », Henry de Groux réalisa la sienne, en 1889, un pastel de 105,5 x 72 cm, de la collection Bernard de Leye.

Pour le magazine « Beaux-Arts », le 30 mai dernier, Aurélia Antoni écrivait :« Acariâtre, excessif, révolté, tourmenté… Si Henry de Groux est tombé dans l’oubli, c’est que l’artiste belge se rêvait en martyr. Pourtant, ses magistrales peintures semblant sortir tout droit des flammes de l’enfer provoquèrent un séisme de grande magnitude sur la scène artistique des années 1880 à 1920. »

Ne manquons donc pas de découvrir le génie dévorant et tumultueux de cet artiste méconnu, qui exposa ses premières œuvres, en 1885, à Bruxelles, au sein du groupe « L’Essor »

Ouverture du « Musée provincial Félicien Rops » : en juillet-août : 7 jours sur 7 : de 10h À 18h, du 1er au 22 septembre : du mardi au dimanche : de 10h À 18h, le jeudi 05 septembre, jusque 20h. Prix d’entrée (incluant la collection permanente) : 5€ (2€50, pour les étudiants et seniors / 1€50, pour les membres d’un groupe scolaire) / 0€, pour les moins de 12 ans, pour tous, les dimanches 04 août et 1er septembre, ainsi que le week-end des 07 et 08 septembre, à l’occasion des« Journées du Patrimoine ». Audio-guide : l’occasion d’écouter les commentaires de deux commissaires de l’exposition, Jérôme Descamps et Denis Laoureux. Activités : visites guidées gratuites, les dimanches 04 août et 1er septembre, à 11h. Ouverture de l’église Saint-Loup : du mardi au dimanche, de 14h à 18h, le samedi, de 11h À 18h (entrée gratuite). Catalogue-Monographie (V. Carpiaux, P. de Sadeleer, J.Descamps, L. Fanti, D. Laoureux, L. Millet et B. Tillier/Ed.« In Fine »/Paris/cartonné/2019/120 illustrations/176 p.) : 32€. Site Web : http://www.museerops.be.

A noter, le jeudi 05 septembre, à 18h30, conférence de Jérôme Descamps, commissaire de l’exposition (avec Denis Laoureux, de l’« ULB »), doctorant en
« Histoire de l’Art », à l’« Université de Lille » : « Le Prestige du Chaos dans l’Oeuvre d’Henry de Groux » (réservations : 081/77.67.55).

Afin d’égayer nos dimanches, en juillet et août, nous pouvons pouvons participer, dans une ambiance du 19e siècle, à une croisière commentée de 50 minutes, sur un bateau « Croisières Namur », de la compagnie « Meuse-Ardennes », voguant sur cette « vieille Meuse » (sic), chère à Félicien Rops, au son d’airs de bals musettes, quelques-unes de ses plus belles lettres, retraçant sa vie et son oeuvre, nous étant lues.

Départs : à 13h30 précise. Prix d’accès : 8€ (7€, sur présentation du billet d’entrée du Musée/réservation obligatoire pour les groupes : 082/22.23.15 ou christian.marsigny@gmail.com). Lieu d’embarquement : Quai des Chasseurs Ardennais, près du Pont de Jambes (côté « Grognon »).

Yves Calbert, avec des extraits du Catalogue-Monographie.

  • "Le Christ aux Outrages" (1889, huile sur toile, 293 x 353 cm) (c) Palais du Roure/Avignon
  • Illustration : "Fafner" (s.d./pastel maroufle sur toile/37 x 47 cm/collection Walter Derycke-Thienpont)
  • Portrait d Henry de Groux (Anonyme/s.d.)
  • "Senta le Vaisseau Fantome" (1890/pastel sur papier/282 x 141 cm/collection Bernard de Leye
  • Un des Visages tourmentes du "Christ"
  • Un "Journal" d Henry de Groux/Bibliotheque de l "INHA"/collection Jacques Doucet
  • Buste d'Honore de Balzac/"Royal Fine Arts Museum"-Bruxelles
  • "Dante et Virgile aux Enfers" (avec Armand Seguin/s.d./huile sur toile/50 x 60 cm/collection Bodaert-Gent)
  • "Bonaparte au pont d Arcole" (s.d./pastel/73 x 102 cm/collection privee (c) Vincent Everaerts
  • "Lanceurs de Grenade" (1914/pierre noire et aquarelle sur papier/60 x 46 cm/collection privee
  • James Ensor, peint par Henry Degroux (1906-07/huile sur toile/102 x 131 cm/"Mu.ZEE"-Oostende)
  • "Les Errants" (1889-1890/craie noire-couleurs, encre de Chine et gouache sur papier/87,3 x 72,5 cm)
  • "La Tentation de Saint-Antoine", Henry de Groux realisa la sienne, en 1889, un pastel de 105,5 x 72 cm, de la collection Bernard de Leye.
  • Catalogue-Monographie  (Ed. "In Fine"/Paris/cartonne/2019/120 illustrations/176 p.)
  • "Croisieres Namur", avec lecture de lettres de Felicien Rops
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