AUTO Essai: B.M.W. Série 3.

écrit par patrickthibaut
le 05/04/2009
AUTO Essai: B.M.W. Série 3.

AUTO Essai : B.M.W. Série 3.

Les technologies EfficientDynamics n’enlèvent rien au plaisir, mais réduisent la consommation.

Un peu d’histoire :

Créée en 1916, baptisée deux ans plus tard « Bayerische Motoren Werke », l’entreprise commence par fabriquer des moteurs d’avions avant de se tourner, en 1928, vers la production d’automobiles. Après la seconde guerre mondiale, BMW est autorisé à produire uniquement des motos, puis des voitures, à partir de 1952. Pour faire face à une situation commerciale difficile, Herbert Quandt fournit les capitaux nécessaires à la reprise de la production. BMW rachète Rover en 1994, s’en sépare en 2000, n’en conservant que Mini, mais, depuis, possède Rolls Royce (www.bmw.be).

Tour d’horizon :

Comme la nouvelle Série 7, elle recevra le nouveau système de navigation à disque dur dont la capacité sera ici de 80 GO (le plus volumineux actuellement sur une voiture de série). La commande Idrive, souvent victime de critiques sera également revue avec l’ajout de plusieurs touches autour de la molette. Le système Connected Drive sera lui aussi de la partie, dans sa dernière évolution. Il permettra un accès illimité et non bridé à internet grâce à une connexion EDGE.
Côté mécanique, la transmission intégrale à contrôle électronique X-Drive est optimisée et proposée sur cinq des dix motorisations disponibles (cinq essence et cinq diesel), la boite automatique à double embrayage (7 rapports) viendra quant à elle améliorer les performances de la version sportive, la BMW 335i Coupé.
BMW étend également un peu plus son dispositif Efficient Dynamics puisque dorénavant tous les moteurs quatre cylindres de la série 3 recevront le système Stop&Start afin d’abaisser la consommation d’essence. La 318D arrive ainsi à un niveau d’émission de CO2 intéressant pour une familiale : 123g/km.

Cette belle Allemande, toujours aussi agréable à conduire, se bat désormais sur le terrain de la réduction des émissions de CO² avec le programme EfficientDynamics. Ce terme englobe une série d’optimisations qui permettent de réduire certaines dépenses énergétiques de la conduite au jour le jour : système Stop&Start sur les quatre cylindres, pompe à eau débrayable, récupération d’énergie au freinage, etc. Les résultats sont probants, la 318d de 143 cv se contente d’un petit 5/litres aux 100 km et ne rejette que 123 g/km de CO² (pour 150 g/km auparavant). La Série 3 parvient à concilier deux objectifs qui semblaient inapprochables : préservation de l’environnement et efficacité routière. Performante, agile, précise, agréable, cette « 3 » est un réel bonheur. La gamme, particulièrement large avec de frugaux quatre cylindres ou de somptueux six cylindres a tout pour vous charmer.

Alors quoi de neuf ?

La Série 3 lancée en 2005 se dote d'améliorations sensibles. Outre des affinages esthétiques, l'habitacle est équipé de façon encore plus fonctionnelle. Les moteurs sont encore plus puissants. Les modifications de la Série 3 ne sautent pas aux yeux d’emblée. On peut citer parmi les mesures discrètes deux nervures centrales sur le capot du moteur. Le bouclier avant a été également modifié et les prises d'air inférieures redessinées. Au lieu de traits tirés vers le bas, la Munichoise roule maintenant vers l'avenir avec un fin sourire. La calandre a aussi quelque peu changé. Elle est maintenant plus ronde, plus douce, et complètement chromée. Les phares avant disposent maintenant de clignotants LED. Les phares arrières retouchés, divisés en deux sont plus élégants et sont un plus. Les phares arrière de la porte du coffre ont été réduits, ce qui fait que les feux de recul ressemblent assez à ceux de la Série 1 coupé et de la nouvelle Série 7. L'habitacle de la Série 3 a été rénové. Il y a ainsi de nouveaux décors et le boîtier de commande de la climatisation est amélioré. L'innovation la plus spectaculaire reste quand même le nouveau moteur de la 330d. Le 6 cylindres propose une puissance exceptionnelle pour une consommation vraiment faible. Selon BMW, le turbo diesel fournit 245 CV et un couple de 520 Nm. On passe de 0 à 100 km/h en 6 secondes. La vitesse de pointe est de 250 km/h.

10 motorisations…
Cinq Essence et cinq Diesels qui s'inscrivent dans le cadre du programme EfficientDynamics pour une réduction des consommations de carburant et des émissions polluantes. Pour la puissance, vous aurez le choix. Dix blocs moteurs. La « 3 » débute à 143 chevaux avec la 318d (la 318d passe de 122 à 143cv) et grimpe jusqu'à 306 chevaux avec la sportive 335i. A noter que tous les blocs quatre cylindres reçoivent le système Stop&Start afin de réduire les consommations.
La 318d, la bonne élève : Avec sa boîte de vitesses automatique à 6 vitesses, la 318d ne consomme en moyenne que 4,7 litres aux 100 kilomètres. Ses émissions de CO2 s'en trouvent logiquement réduites. 123 g/km, c'est la voiture la plus sobre de sa catégorie.

Comportement routier :

Sans oublier que la 318d, comme toutes les Série 3, est plutôt “compacte”. Ne mesurer que 4,52 m facilite le stationnement urbain et profite à la maniabilité, mais à l’arrière quelques centimètres supplémentaires auraient assuré un peu plus de place aux jambes qui doivent aussi s’accommoder du tunnel (apanage des propulsions). Bien que la concurrence revienne progressivement, elle aussi, sous les 140 g, BMW aura néanmoins démontré, avec le programme EfficientDynamics, sa capacité à brillamment “gérer la crise” sans renoncer aux performances.
Cette 318d, bien que dotée du plus modeste diesel de la Série 3, passe de 0 à 100 en 9,3” et atteint le 1 000 m en 30,4”. Pour le reste, le châssis n’appelle pas la moindre critique de comportement, tant il est évident qu’il peut supporter beaucoup plus que les 143 cv de cette motorisation.

Conclusion :

Une série 3 restylée. Les modifications extérieurs sont minimes suffisent à rendre la ligne plus homogène, de la berline comme du break. BMW profite surtout de cette nouvelle version pour assurer une mise à jour technologique de sa familiale. Brio des moteurs, conduite enjouée, et maintenant économie à la pompe, la Série 3 ne suscite que des éloges de la part du conducteur. Les passagers arrière se plaindront en revanche d’un léger manque d’habitabilité du fait de l’imposant tunnel central. Mais la Série 3 a tout de même progressé sur ce plan.

Bonne Route.

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