Entretien avec le réalisateur belge Christophe Hermans

écrit par jeanphilippe
le 05/10/2009
Je me sens tres proche de Ken Loach ou des Dardenne - Christophe Hermans

Nous vous disions le mois dernier que nous vous présenterions ce mois-ci la 24e édition du Festival international du film francophone de Namur (FIFF). La conférence de presse du Festival ayant eu lieu le jeudi 24 septembre, date à laquelle cet article devait être bouclé, nous ne pouvons malheureusement pas vous en dire beaucoup plus, à l’heure où vous lirez ces lignes, que ce que vous trouverez sur le site du Festival. Pour rappel, les réjouissances commenceront le vendredi 2 octobre et prendront fin une semaine plus tard, le vendredi 9.

Infos : www.fiff.be et 081/24 12 36

En guise d’introduction au FIFF, nous vous proposons néanmoins cette fois-ci de faire connaissance avec un jeune réalisateur belge, qui viendra présenter à Namur son dernier bébé…

photo 01=« Je me sens très proche de Ken Loach ou des Dardenne » - Christophe Hermans

Jeudi 3 octobre, 18 heures, le Café Belga, à Ixelles. Rendez-vous a été pris avec Christophe Hermans, accompagné d’Yves Bemelmans, son ingénieur et responsable du son sur « Les enfants », long métrage documentaire qu’il est en train de tourner à Bruxelles. Présente sur place, Charlotte Dupont, l’actrice du dernier court de Christophe – « La balançoire » - les a rejoint. Nous voici partis pour une belle interview d’une petite demi heure.

Ardenne Web : Bonjour Christophe. Tu es en plein tournage de ton nouveau documentaire, un long métrage intitulé « Les enfants ». Le tournage se passe plutôt bien, nous as-tu dit…

Christophe Hermans : Oui, c’est vrai. Nous avons d’ailleurs enregistré de très belles images aujourd’hui. C’est un sujet très difficile puisqu’on y parle d’enfants placés en pouponnière, un endroit où des enfants âgés de 2 mois à 5 ans sont placés par les juges de la jeunesse suite à des maltraitances. Nous suivons leur évolution de très près le temps d’une année, à travers des moments de vie. Avec leur mère, avec leur puéricultrice et avec leurs parents d’accueil. Ces enfants sont protégés par des juges. Nous ne pouvons donc pas les filmer à visage découvert. C’est pourquoi nous devons filmer leurs pieds, leurs mains, leur nuque, leur dos et donc tenter d’amener une émotion derrière cela. Nous essayons de procéder via des sons, par le dialogue qui est nourri entre l’enfant et la puéricultrice notamment. C’est par des petits moments de vie comme ça qu’on essaye de créer l’histoire de « Les enfants ». C’est pour cela que c’est un tournage difficile. On capte parfois de très beaux moments parce que ces parents, qui sont très en doute sur eux-mêmes, se confient parfois à la caméra de manière spontanée. Ils ont un regard sur eux-mêmes qui est très beau parce qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas élever leur enfant de manière normale, qu’ils ont des problèmes psychologiques ou de dépendance. C’est vraiment un beau travail d’accompagnement, un beau travail de documentariste en tout cas.

photo 02=Un des lieux de la pouponnière filmée dans « Les enfants »

A.W. : Tu parles de spontanéité. Tu a réalisé deux courts métrages de fiction, « Le crabe » et, tout récemment, « La balançoire » mais tu viens à la base du documentaire. Est-ce que tu parlerais d’acteurs à l’heure d’évoquer tes personnages ? Si oui, qu’en est-il de la spontanéité de ceux-ci ? Comment est-ce que tu fais naître les réactions que tu cherches chez eux ? Scénarises-tu les choses ?

C. H. : Il n’y a pas de mise en scène mais ce sont des documentaires fort écrits dans les intentions que je recherche. Je cherche à avoir une scène précise, un moment de vie. Par exemple, dans « Les enfants », je recherche le rapport d’un enfant avec sa mère d’origine et je vais essayer de filmer ça. Je vais essayer de trouver le moyen de traiter cela et que ça paraisse le plus naturel possible. Je ne suis pas un documentariste qui se met en avant. Je n’interroge pas mes personnages. Je suis donc plutôt un documentariste qui est un observateur de leur vie. Je ne porte aucun jugement sur eux. Dans mon documentaire, je n’exprime pas d’avis personnel sur le pourquoi du placement des enfants dans cet endroit par exemple.

Mes films présentent toujours une fin ouverte. Ce sont toujours mes personnages qui apportent les clés et les réponses à ce qu’ils sont, contrairement à des documentaires tels que les « Strip-tease » ou ceux réalisés par Manu Bonmariage. J’aime beaucoup Nicolas Philibert, le réalisateur d’« Être et avoir » et de « La moindre des choses ». C’est un réalisateur qui me plaît énormément parce qu’il crée une dramaturgie par des moments de vie. Les personnages doivent affronter des difficultés dans leur vie et c’est cela qui apporte une dramaturgie et qui fait que les spectateurs puissent s’y reconnaître. Mais je n’aime pas trop que mon point de vue soit trop explicite.

A. W. : Jamais de fin fermée dans tes films alors ?

C. H. : Je ne sais pas si on peut parler de fins fermées. Je pense que même dans « La balançoire », la fin n’est pas une fin fermée. Ce sont surtout certaines thématiques qui me touchent très fort : l’enfant, la famille, les êtres qui sont perdus, qui sont en recherche d’eux mêmes, qui ont besoin d’un combat de vie, qui ont besoin de se raccrocher à quelque chose. Dans « La balançoire », c’est un enfant. Dans « Poids plume », c’est une mère qui se rattache à un enfant, qui est là pour essuyer les échecs qu’elle a pu avoir, elle, dans une autre vie. « Jeu de dames » (NDA : Christophe y filme des moments de la vie de la boxeuse liégeoise Nathalie Toro), c’est l’histoire d’une femme qui se bat pour être parce que c’est là-dedans qu’elle essaye de vivre, par la force.

photo 03=Jean-Jacques Rausin dans « Le crabe » (à droite sur la photo), la première fiction de Christophe

A. W. : Tu parles du verbe « être ». Finalement, dans tes deux premiers courts métrages documentaires, la mère de Robin, dans « Poids plume », et le compagnon de Nathalie Toro, dans « Jeu de dames », vivent tous deux par procuration cette envie de réussite. Le thème du sport revient aussi. Le sport, la famille et le fait de vivre tout simplement par procuration..

C. H. : Je pense que ce que je filme, ce que j’écris, n’est finalement qu’un reflet de moi même : je suis comme ça… Je crois avoir beaucoup vécu par procuration : derrière Xavier Seron (NDA : avec qui il a réalisé « Le crabe »), Banu Akseki, qui avait fait « Songe d’une femme de ménage » ou encore Jacques Molitor. Oui, c’est une vie par procuration parce que travailler pour des réalisateurs, dans l’ombre, c’est magnifique. J’apprends à voir comment on peut mettre en scène différemment, comment on peut mettre en images aussi. C’est une belle école pour moi. J’apprends beaucoup en les regardant, en observant leur travail. C’est une manière pour moi de me forger ma propre façon de travailler avec eux.

A. W. : Une question un peu plus technique : combien de minutes de rush pour une minute de film ?

C. H. : Sur « Les parents », c’était énorme. Il y a eu 80 heures de rush pour une heure de film donc on en est à 80 fois la matière. On a beaucoup filmé. Mais ce n’est pas le plus grand travail qui a été fait. C’est le travail d’immersion, de repérage. J’ai passé deux ans à repérer le terrain, à parler avec les personnages, à voir leur quotidien.

A. W. : Quelques mots peut-être sur la balançoire, sélectionné cette année au FIFF dans le cadre de la compétition nationale ?

C. H. : On en est au tout début des festivals par rapport au film. Il y a eu le Festival du court métrage de Bruxelles, Cabourg et le Festival du court en dit long à Paris, d’où le film est reparti avec le Prix du public. C’est vrai qu’il s’accompagne ici de belles sélections. Il a été sélectionné au Festival Cinesonne – le Festival du cinéma européen en Essone, On vient d’apprendre aujourd’hui qu’il était sélectionné au Festival international du film de « Molodist », à Kiev. Je crois que c’est à partir de maintenant qu’il va véritablement commencer sa vie en Festivals. Comme je le dis à chaque fois que je présente « La balançoire », le film repose sur une seule chose : le travail des comédiens. Ils sont hyper importants dans le film. Je ne vois qu’eux et je ne vis que par eux, autant pendant le tournage que pendant la post-production. Et quand je découvre le film, encore aujourd’hui, je vis avec eux, j’ai l’impression de me reconnaître en eux.

A. W. : Patrice Leconte a dit un jour qu’un réalisateur doit être amoureux de ses comédiens…

C. H. : Je suis très amoureux de Jean-Jacques (Rausin) et je suis très amoureux de Charlotte (Dupont). (il sourit). Je suis passionné par eux !

A. W. : Passons à présent la parole à Charlotte Dupont. Charlotte, tu interprètes le rôle de la mère dans « La balançoire ». Quelques mots sur le film ?

Charlotte Dupont : Pour rebondir un petit peu là-dessus, je pense effectivement que Christophe est quelqu’un qui aime beaucoup les comédiens. Pour quelqu’un qui vient du documentaire, comme je l’entends dans les questions posées précédemment, c’est quand même quelqu’un aussi qui a choisi ses comédiens. Je veux dire par là qu’il aurait très bien pu prendre des gens qui ne sont pas forcément acteurs. Il y a un vrai travail de répétition avec Christophe et du coup, on a le droit d’y aller encore plus ça c’est quand même très intéressant.

A. W. : Est-ce que tu as fait une école de cinéma comme l’IAD ou l’INSAS ?

C. D. : Non, je n’ai pas fait d’école nationale, en tout cas. J’ai fait une école pendant un an. Il s’agit de la Kleine Academie. Tout ça s’est alterné avec des moments où je travaillais.

A. W. : Et ça s’est avéré être assez…

C. D. : Non, pas assez (elle rit). Ce qui est sûr, c’est que ce sont des métiers de rencontres. Ensuite, je pense que la rencontre avec Christophe, ça a été pour moi le plongeon nécessaire pour m’y remettre. Ce fut à la fois effrayant et agréable, très agréable !

photo 04=Annemie, une des puéricultrices que Christophe suit dans « Les parents »

A. W. : Yves, toi, tu gères tout ce qui est son sur le tournage de « Les enfants ». Est-ce que tu as également travaillé sur « La balançoire » ?

Yves Bemelmans : Non. Personnellement, j’y fais plus un travail de documentariste. C’est moi qui accompagne Christophe dans la réalisation parce que c’est vraiment un poste à part entière en réalité, vraiment complémentaire à l’image. Et donc j’apporte plus qu’une prise de son. Il y a toute une écoute, un travail d’application face au sujet et j’apporte aussi mes idées pour construire le film dans son évolution sonore. C’est un peu ça mon rôle. C’est vrai qu’on a parcouru du chemin à travers deux longs métrages et quelques courts. Donc c’est vraiment une certaine complicité que j’ai avec Christophe.

C. H. : On s’est connu à l’IAD. C’est difficile d’expliquer pourquoi on aime travailler avec certaines personnes. Ici, je pense que c’est par rapport à une certaine sensibilité que Yves possède. Une sensibilité par rapport au son mais également aussi par rapport au sujet. On se connaît depuis plus de sept ans maintenant. On en est à deux longs métrages mais aussi à cinq-six courts métrages documentaires. Il y a eu d’autres choses qu’on a faites à côté avec mon asbl, des stages de jeu face à la caméra et un atelier avec des réfugiés politiques par exemple. Il y a donc tout un travail qui se fait avec Yves, qui est hyper intéressant parce qu’outre la prise de son sur un documentaire, il y a toute la recherche qu’il y a là-derrière : comment embellir un projet ? Ou comment le son doit-il être sur un film ? La place du son est vraiment plus qu’importante et je m’en rends compte de plus en plus. Avant, j’étais excessivement focalisé sur l’image.

En fiction, ce sont pour moi les comédiens qui constituent le facteur le plus important. Je m’en fous du cadre, je m’en fous de tout (sic) tant que les comédiens sont justes dans leurs voix ainsi que dans leurs gestes. Et on peut nourrir un beau dialogue avec eux. Quand ils ne sentent pas quelque chose, c’est très significatif. C’est vraiment extraordinaire la mise en scène : vivre avec ses comédiens, leur raconter une histoire et que eux incarnent les personnages que tu t’imagines dans la tête. Il n’y a rien de plus fort. Pour une partie de l’engueulade dans « La balançoire », je n’ai pas vu Charlotte et Jean-Jacques jouer, j’ai vu mes parents s’engueuler. J’ai vu ça et ça m’a foutu sur le cul parce que Charlotte, qui n’arrivait pas à arriver à la colère, a explosé comme ça devant la caméra. C’est ce qui me donne l’envie de retravailler avec elle, qui me fait dire que c’est une grande comédienne, qui malheureusement ne l’assume pas (ils rient tous les trois).

photo 05=Jean-Jacques et Christophe sur le tournage de « La balançoire »

Pour en revenir au son, le travail sur celui-ci est donc très important en documentaire. « Les enfants », c’est un travail sur le hors champ, sur les mots, sur des paroles de mères, sur des femmes qui portent des enfants... La voix est quelque chose d’ultra important. On construit le film par cette voix. Donc c’est vrai que j’aurais du mal à faire un documentaire sans Yves.

A. W. : Quelques mots sur le film « Jeu de dames », dans lequel tu suis Nathalie Toro dans une partie de sa vie ?

C. H. : Nathalie est quelqu’un qui se bat et je pense sincèrement que quelqu’un qui veut arriver à quelque chose obtient toujours ce qu’il veut. Il suffit de travailler. Après, la chance est là-aussi pour un certain pourcentage. Les gens déterminés, comme Nathalie Toro, atteignent souvent les objectifs qu’ils se sont fixés. Il y a quelque chose de spécial dans leur vie, qui vient de leur enfance, qui fait d’eux ce qu’ils sont, qui les amène à aller au-delà d’eux-mêmes.

A. W. : Quels regards tes « acteurs » portent-ils sur ce que les films que tu as réalisés avec eux, eux qui ont finalement cautionnés tout ça quelque part ?

C. H. : J’accompagne très fort mes personnages de documentaire sur le long terme parce que je n’ai pas envie d’être un imposteur. Je construis avec eux une préparation qui est assez longue. Vient ensuite le tournage. Après, je ne les lâche pas car on ne lâche pas les gens. On les aime ou on ne les aime pas, mais on ne les lâche pas. Richard (NDA : un des deux personnages centraux du film « Les parents ») est vraiment quelqu’un qui compte énormément pour moi. C’est quelqu’un qui m’a apporté beaucoup de réponses sur moi-même. C’est difficile de pouvoir en parler parce qu’on filme leur vie... À un moment donné, on s’arrête de la filmer mais entre eux et moi, ça continue. Je pense qu’avec les comédiens, la relation continue aussi parce qu’il y a quelque chose qui s’est passé entre nous. Par rapport à « Poids plume » (NDA : le film de fin d’études de Christophe), ça a été très dur. J’avais vraiment envie de traiter le personnage de cette mère qui pousse son enfant par-dessus tout. Après, il y a des choix qu’on fait au montage… Mon éthique documentaire a été fort remise en cause sur ce documentaire, sur ce projet. Quand les personnages de « Poids plume » ont vu le film, les réactions étaient encore assez bonnes. Ils ont compris le film et là où je voulais en venir. Mais après, il y a les critiques qui se font sur le film. Il y a notamment eu des critiques sur Cinergie (NDA : la revue et l’annuaire du cinéma belge) où ce n’était pas mon travail de réalisateur qui était attaqué mais mes personnages. Les comédiens se préparent à la critique mais pas mes personnages, dont je décris la vie de tous les jours. C’est hyper dur de se prendre des trucs dans la gueule et donc du coup, quand ces critiques sont apparues, j’ai perdu leur confiance et leur amitié et ça m’a fait beaucoup de mal. C’est pourquoi je n’adopterai plus un regard aussi dur dans mes choix de documentaires. J’essaierai toujours de pouvoir contrebalancer cela, comme dans « Les parents » ou dans « Les enfants », de trouver d’autres moyens.

A. W. : Qu’est-ce que tu conseillerais à un jeune désireux de suivre ta trace ?

C. H. : Je n’ai qu’un seul conseil à donner. Ce qui est le plus important en documentaire, et après, ça nourrit la fiction, est d’observer simplement la vie, et puis de la comprendre parce qu’un personnage qu’on observe, il faut le comprendre, savoir d’où il vient et pourquoi il fait telle ou telle chose. L’observation, c’est le premier atout du documentariste comme du réalisateur de fiction. Il faut comprendre ses comédiens. J’ai cherché à les prendre tels qu’ils sont.

photo 06=« La balançoire » montre notamment la relation qui unit un papa à son petit garçon

A. W. : Dans « La balançoire », tu diriges un jeune enfant. Comment cela s’est-il passé ?

C. H. : Ça a été très dur. On a essayé, avec Charlotte et Jean-Jacques, de changer un petit peu notre fusil d’épaule. On a essayé de prendre ce qu’il pouvait nous donner et pas plus. Il connaissait son texte mais, pour lui, la répétition et les toutes premières prises étaient les meilleures. Pour lui, mais pas forcément pour les autres comédiens. Il a donc fallut trouver un compromis. Même si tout était fort écrit, nous avons du improviser quelque peu. L’improvisation est née surtout en répétition. On a essayé de la reproduire pendant le tournage. Parfois, ça marchait. Parfois, ça ne marchait pas. Il fallait capter ce qu’il pouvait nous donner. Et il nous a offert beaucoup de choses, surtout à la fin du film, dans les dernières séquences, tant dans les toilettes que dans la voiture. Personnellement, je l’ai trouvé magnifique et je suis à présent très attaché à cet enfant. Il m’a donné envie d’avoir un enfant moi-même (il rit). Cela est valable aussi pour le sujet documentaire « Les enfants ». Tout cela traite du sujet de la paternité, sujet sur lequel je me pose des questions pour l’instant, tout simplement.

Dans « La balançoire », Charlotte, tu joues le rôle d’une mère…

C. D. Je n’avais jamais joué une mère. Les répétitions étaient vraiment hyper importantes, hyper chouettes avec l’enfant. Cela est valable aussi pour la construction. Christophe nous a par exemple proposé à Jean-Jacques et à moi de passer une après-midi entière seuls avec lui. Il y a donc eu beaucoup de choses en amont. Après, pendant le tournage, ce qui a été difficile, comme l’a justement dit Christophe, c’est qu’il fallait prendre ce que donnait l’enfant et qu’on ne pouvait pas être dans l’exigence d’un rendu. Je trouve que Christophe a été très juste pour gérer à la fois la place de Jean-Jacques et celle de ce petit garçon.

Propos recueillis par Jean-Philippe Thiriart
jeanphilippe_thiriart@hotmail.com

  • Je me sens tres proche de Ken Loach ou des Dardenne - Christophe Hermans
  • Un des lieux de la pouponniere filmee dans- Les enfants-
  • Jean-Jacques Rausin dans - Le crabe - a droite sur la photo, la premiere fiction de Christophe
  • Annemie, une des puericultrices que Christophe suit dans -Les parents
  • Jean-Jacques et Christophe sur le tournage de - La balancoire
  • La balancoire- montre notamment la relation qui unit un papa a son petit garcon
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