La Dernière vie (T1) de Juan Gimenez – Le Lombard.

écrit par patrickthibaut
le 11/09/2011
La Derniere vie T1 de Juan Gimenez  Le Lombard.

La Dernière vie (T1) de Juan Gimenez – Le Lombard.

LA VIRTUALITÉ RÉELLE SELON JUAN GIMENEZ Fana de jeux vidéo, Fito est impatient d'essayer la démo de New World Games que lui a transmis son amie Clara. Dès les premières secondes, il découvre un univers pour le moins immersif : grâce à une mystérieuse technologie, il est en effet directement projeté dans le jeu, sensations et dangers inclus. Si sa partie de Strip Poker lui laisse un souvenir obsédant, Clara a eu moins de chance : vaincue, elle est à présent dans le coma. La seule solution ? Retourner dans le jeu et lui obtenir un « continue » ! Mais Fito a-t-il suffisamment de vies... ?
Vous pensiez avoir lu tout Juan Gimenez ? Détrompez-vous ! Cette réédition, en deux tomes, de « La dernière Vie » révèle un pan de son œuvre jusqu'ici réservé au public hispanophone. Un pan inédit en français, et pourtant tellement aux confluents des influences qui ont rendu son auteur célèbre sous nos latitudes. En effet, mécanique du jeu vidéo oblige, le principe narratif de cette bande dessinée permet à Gimenez d'alterner les univers, en enrobant le tout d'un aspect cybernétique propre à l'époque.

Comme la plupart de ses histoires, « La dernière Vie » se concentre avant tout sur le côté psychologique des choses, autorisant le dessinateur à plonger ses personnages dans de terribles angoisses magnifiquement restituées par son pinceau torturé. Un curieux mélange de réalisme et de cybernétique que le talent de cet auteur de renom amalgame avec grâce. À découvrir ! Juan GIMENEZ
C'est enfant, au pied de la Cordillère des Andes, que Juan Gimenez commence, équipé de son seul matériel d'écolier, à recopier tous les dessins qui lui passent sous les yeux. Habité très tôt par la passion du 9e Art, il s'applique ensuite à traduire en planches les séquences qui l'ont marqué au cinéma et qu'il a recrées en pâte à modeler pour mieux les digérer. Avec un tel entraînement, on ne s'étonnera guère qu'il ait publié ses premières pages à 16 ans. Il peaufine sa formation en devenant story-boarder pour la publicité. Lorsqu’à la fin des années 1970, il quitte son Argentine natale et débarque en Europe, il trouve rapidement du travail en Italie, en Espagne et en France. Son dessin réaliste, son traité proche de la peinture et son sens de la narration font rapidement de lui un poids lourd de la bande dessinée fantastique. Maintes fois primé, il connaît son plus grand succès en 1992, lorsque Jodorowski fait appel à lui pour illustrer sa Caste des Méta-Barons.

Depuis, Gimenez poursuit sa première série, Le quatrième Pouvoir, et réalise de nombreux travaux d'illustration dans les domaines de l'édition et du jeu vidéo. Auteur reconnu, consacré en 1997 par une exposition de ses travaux en centre George Pompidou à Paris, il se lance à présent dans Moi, Dragon, une toute nouvelle série éditée par Le Lombard.

www.lelombard.com - 72 pages – 15,95 €.

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