Une coutume disparue : la ménagère au pétrin, le boulanger au four

écrit par ReneDislaire
le 29/03/2016
Jean Philippart

Jean Philippart se souvient de cette époque révolue.
- Les clients apportaient leurs tartes à cuire dans notre four. C’était une tradition, dans beaucoup de familles, à la fête (les deux kermesses locales).
Les femmes faisaient les tartes à la maison selon leur manière, et comme personne n’avait un four approprié dans sa cuisine, c’est ici qu’elles venaient. Elles en amenaient deux à la fois, une dans chaque main. Sur des claies, dans un grand essuie de vaisselle à carreaux.
Cela arrivait à d’autres occasions : à la récolte de la rhubarbe du jardin, par exemple ».
- C’est une coutume tout à fait disparue ?
- Oui. Et je me souviens même avec exactitude de la dernière tarte cuite. ainsi. La première année où j’étais patron. C’était pour Lily Daulne, en 1970.

Propos recueilles par René Dislaire
Mis en ligne le 29.03.2016

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À Houffalize, aux kermesses, les femmes préparaient leurs tartes à la maison (rhubarbe,macarons,pommes,riz,pudding,abricots) et les portaient chez le boulanger pour les mettre dans son four.

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