Films libanais, au 'Nova", jusqu'au 17 Juin

écrit par YvesCalbert
le 13/05/2018
Films libanais, au 'Nova", jusqu'au 17 Juin

Jusqu’au dimanche 17 juin, le Cinéma « Nova », nous propose l’événement « Lebanon, Days of Tomorrow », une occasion de découvrir les qualités d’un Cinéma peu connu, celui du Liban, incluant un docu-fiction belge et deux documentaires britanniques, nous présentant un pays en souffrance.

Avec ces crises qui ne cessent de fracturer le Liban, les cinéastes libanais et britanniques, ainsi qu’un jeune réalisateur belge, font preuve d’une vitalité extrême, d’une lucidité implacable, et d’un humour salutaire.

Parmi les films retenus, notons :

* « La Vallée » (« الوادي »)/Ghassan Salhab/Liban/2014/134′), les dimanches 03 (17h) et 10 juin (21h).

Synopsis : Sur une route de montagne, un homme se relève d’un accident de voiture. Un peu plus loin, un véhicule est en panne. Encore sous le choc, il aide ses occupants à le réparer. Le groupe l’emmène avec lui dans une ferme barricadée de la Vallée de la Bekaa. Mais qui est cet homme ? … »

Soulignons que pour certains, ce long-métrage est le meilleur de la sélection proposée au « Nova ».

* « Chacun sa Bonne » (« مخدومني »/Maher Abi Samra/Liban/2016/67′), le jeudi 24 mai (20h) et le dimanche 03 juin (20h).

Synopsis : « À Beyrouth, Maher Abi Samra a posé sa caméra dans un bureau un peu particulier. A l’agence Al Raed, que dirige Zein, on fait venir des femmes des Philippines, du Sri Lanka, d’Ethiopie, pour les placer dans des familles libanaises. Choisies sur catalogue, exploitées jusqu’au trognon, dépossédées de toute identité, elles se suicident de plus en plus souvent… »

* « Lost in Lebanon » (Sophia & Georgia Scott/U.K./2016/81′), le dimanche 20 mai (22h).
« Lost in Lebanon » (Sophia & Georgia Scott)

Synopsis : « La révolution syrienne a débuté en 2011. La répression sanglante du régime dictatorial de Bachar El Assad, et la guerre qui s’en est suivie, ont entraîné des centaines de milliers de morts. A ces êtres arrachés au monde des vivants, il faut ajouter les millions de personnes déplacées… »

A l’heure où certains, en Belgique – dans un pays à la superficie trois fois plus importante – crient à l’invasion pour quelques milliers de Syriens arrivés sur notre territoire...

* « Ours is a Country of Words » (Mathijs Poppe/Bel./2017/42′), le dimanche 20 mai (20h).

Synopsis : « La crise des Palestiniens, réfugiés au Liban depuis 1948, et retranchés dans de nombreux camps à travers un pays voisin du leur. Ce docu-fiction, réalisé par le jeune belge Mathijs Poppe, met en scène un retour imaginaire de quelques personnages, dans un futur lointain, vers leur pays d’origine… »

En créant avec des habitants du camp de Chatila, la fiction d’un retour possible, Mathijs Poppe écrit en creux une histoire de la Palestine et des Palestiniens… »

* « Nous étions Communistes » (« شيوعيني كنا »/Maher Abi Samra/Liban/2010/90′), le dimanche 27 mai (18h) et le vendredi 08 juin (20h).

Synopsis : « Parti, en 1990, en France pour finir ses études de Cinéma, Maher Abi Samra revient au Liban en 2004, alors que le pays est de nouveau au bord de la guerre civile. Engagé derrièren et devant la caméra, il réunit ses anciens camarades de lutte contre Israël en 1982, juste avant la reprise en main du Liban par la Syrie. Au moment où l’histoire semble se répéter, il revisite avec eux le passé pour tenter de saisir ce qui alors a été cruellement
mis en jeu … »

Un intéressant documentaire sur un pays, aux 18 confessions, confronté à des enjeux régionaux de taille, que ce soit sa confrontation avec Israël ou son implication au sein de l’actuel conflit syrien.

Lisons donc un extrait de la présentation de cet événement : « Le festival porte un titre évoquant le futur. Et donc l’espoir d’un avenir meilleur pour un pays dont nul n’ignore les graves questions qui le hantent et le meurtrissent. Mais l’art qui reflète, l’art qui exprime, l’art qui témoigne et qui interpelle se conjugue bel et bien au présent, tout en conservant la trace d’un passé troublé avec lequel on n’en n’a pas encore fini, bien loin de là… (« Nova »).

Prix d’accès pour une séance : 6€ (4€ en prix réduit) ou, pour le film belge « Ours is a Country of Words » : 4€ (3€). Programme complet sur le site web : http://www.nova-cinema.org/IMG/pdf/programme_nova_166.pdf.

Yves Calbert.

  • Films libanais, au 'Nova", jusqu'au 17 Juin
  • "Lost in Lebanon"
  • "La Vallee"
  • "Chacun sa Bonne"
  • "Ours is a Country of Words"
  • "Nous etions Communistes"
  • Films libanais, au 'Nova", jusqu'au 17 Juin
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