Roman pour la Vie, par Jean-Baptiste - Troisième partie : le cinquième évangile - chapitre 47

écrit par martine.saquin
le 06/12/2007

Troisième partie : le cinquième évangile
Roman pour la vie, par Jean-Baptiste
Chapitre 47

Dans le premier cahier, nous avons vu que, depuis près de 2000 ans, un évangile sur le « messager » appelé Jésus avait été prêché, mais que le contenu de ce message n’avait pas été propagé. Ce cinquième évangile va vous révéler la raison de notre existence sur Terre, pourquoi nous avons choisi de naître, quelle est notre ultime destinée, ce qu’est la voie des nations et en quoi consiste celle de la paix universelle toujours ignorée, à ce jour, de l’humanité. Il va vous rendre attentifs aux lois divines fondamentales qui sont incorruptibles et implacables et vous dire pourquoi notre nature humaine et notre esprit nous ferment l’accès au bonheur véritable. Bref, il se propose de répondre aux questions existentielles.

Vous allez réaliser que, tous ici sur Terre, nous gaspillons notre énergie et notre vie dans la recherche de fausses valeurs qui nous conduisent finalement à la perdition. Nous sommes aidés en cela par le « système » qui consciemment ou non sert le prince de ce monde : Lucifer.

Si vous désirez avancer dans cette étude, il vous faudra d’abord admettre la réalité de l’existence d’un Dieu et celle tout aussi réelle de Satan (ex-Lucifer). Ce dernier, bien qu’invisible, régit actuellement le monde entier, et vous auriez dû vous en rendre compte ! Il joue ses dernières cartes à la tête de super-puissances qui gouvernent notre humanité.

Une constatation s’impose d’entrée de jeu : nous ne sommes les « enfants de Dieu » qu’en devenir. Car nous avons tous été manipulés par les astuces du démon qui a divisé pour régner. Ainsi, il a multiplié les fausses religions et les philosophies, il a falsifié les évangiles, confondu fêtes sacrées et fêtes païennes et il nous a persuadés que nous étions des dieux ! Beaucoup de chercheurs de la Vérité se sont trouvés rapidement confus et perplexes devant l’ardeur de la tâche, ils se sont découragés et ont sombré dans l’indifférence.

Néanmoins, tout n’a pas été falsifié. La supercherie eût été trop évidente. En lisant Matthieu, chap.24, 14, vous apprendrez avec soulagement que juste avant la fin de ce système de vie dirigé par Satan, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu sera prêchée dans le monde entier. Cette prédication sera le fait d’Élie et
d’Énoch qui, de siècle en siècle, sont revenus sur Terre à des époques où l’humanité en avait le plus besoin. La dernière réincarnation d’Élie, la plus connue et attestée par le Christ Lui-même, s’est réalisée en la personne de Jean le baptiseur. Voir Matthieu, chap. 11, verset 9 à 16 : « … Et si vous voulez recevoir ce que je vous dis, celui-ci est Élie qui doit venir … » Il parlait de Jean-Baptiste… Or, Élie a vécu neuf siècles avant Jésus-Christ.

Selon Malachie, chap. 3, 1 : « Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez, et le messager de l’Alliance que vous désirez, voici, il vient. » Dans l’évangile de Saint Marc, les versets 14 et 15 définissent quel évangile le Christ prêchait : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’évangile de Dieu. »

En bien d’autres endroits de l’Écriture sainte, l’évangile du Royaume de Dieu est cité. C’est l’annonce de ce gouvernement divin qui dérange les gouvernements en place depuis près des 6000 ans bibliques, car de nombreux « portefeuilles » vont se perdre et nos dirigeants ne veulent pas être détrônés. Depuis la « chute » symbolique de nos premiers parents, Satan dame le pion à l’humanité et dirige les « affaires » mondiales en soignant bien ses privilégiés.
Nos dirigeants sont, consciemment ou non, les subordonnés de Lucifer qui a su faire le nécessaire pour que le cinquième évangile ne soit jamais proclamé. C’est pourtant à cette fin que Jésus est venu, Il l’atteste dans Luc, chap. 4, 43 : « Il faut que j’annonce la Bonne nouvelle du Royaume de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et ce même Jésus envoya ses apôtres faire de même. « Jésus ayant assemblé les douze, les envoya prêcher le Royaume de Dieu. » (Luc, 9, 1-2) Cet évangile déplaît, c’est sûr, à tous les pouvoirs en place en ce monde et tous ceux qui prêchent cet évangile sont, tôt ou tard, persécutés ou supprimés, d’une façon ou d’une autre. Tous les procédés sont bons. Ainsi 777 éprouva-t-il une pénible expérience de magie noire au cours d’une agonie de cinq heures de laquelle Dieu le sortit finalement car son temps sur cette terre n’était pas achevé et son œuvre pas encore terminée.

Le Christ a utilisé, dans sa prédication, nombre de paraboles pour signifier son futur retour ici-bas où Il dominera sur toutes les nations. Les apôtres étaient perturbés car ils avaient toujours pensé et cru que leur maître était Celui qui allait les délivrer des Romains. Après la crucifixion, ils se terrèrent, ne comprenant pas ce qui se passait. Même Marie-Madeleine qui leur rapporta qu’elle avait vu le Christ ressuscité n’obtint de leur part que suspicion !
Mais durant les quarante jours qui suivirent sa résurrection, le Christ les enseigna sur le futur Royaume de Dieu et c’est cette Bonne Nouvelle qui constitue la trame du cinquième évangile.

Dans Galates (chap. 1, 8-9), Paul nous dit : « Mais quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre évangile que celui que nous avons prêché, qu’il soit anathème ! » Paul ne pèche pas par orgueil en disant cela, il parle de ce qu’il sait. Dans Actes 1, 2-3, on peut lire : « Après qu’Il eut souffert, Il leur apparut vivant et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours et parlant des choses qui concernent le Royaume de Dieu. »
Les versets 6 et 7 du chapitre 1 de Galates nous montrent qu’ils s’étaient, pour la plupart, tournés vers un autre évangile. En effet, deux ans après le début de l’Église, un mouvement fallacieux fit son apparition sous la direction de Simon le Magicien dont nous avons déjà parlé et qui aurait voulut acheter à prix d’or sonnant les pouvoirs de l’Esprit Saint ! Ce Simon fut sévèrement repris par les apôtres – et par Pierre spécialement – mais il s’entêta à prêcher un autre évangile.

Par Christ, Dieu a envoyé un message à l’humanité. Celle-ci est ignorante car il lui manque une connaissance essentielle, celle du dessein divin pour toute l’humanité. Simon le magicien et ses adeptes, dès le 1er siècle de l’Église et sous le vocable « christianisme », commencèrent à prêcher un évangile de contrefaçon dans lequel Jésus aurait aboli les commandements de Son Père et aurait transformé la Grâce en licence de désobéir. (II Corinthiens, chap. 11, 4-15 et Jude, 4). Aujourd’hui encore, il est courant d’entendre des prédicateurs de tous ordres prêcher cette même licence de pécher, sous le prétexte que Dieu qui est Amour pardonnera tout. Les programmes d’évangélisation n’enseignent toujours pas, de nos jours, ce que sont le salut et la manière de l’obtenir. Ils n’enseignent pas davantage les lois de l’Univers qui sont des lois divines.

Mais, selon l’Écriture, qu’est-ce qu’un royaume ?

L’histoire nous narre les naissances et les abolitions des différents royaumes au cours des siècles. La Bible mentionne plusieurs royaumes dont le royaume chaldéen et celui bien connu d’Israël :

- L’empire chaldéen, aussi appelé Babylone dont l’Irak est le pays actuel et qui avait à sa tête le roi Nébucadnetsar (Nabucodonosor) à qui Daniel le prophète révéla le fameux songe sur la statue colossale représentant les différents empires qui lui succéderaient.
- Le royaume d’Israël qui était et qui est, de par ses représentations modernes, précurseur du Royaume de Dieu. Il est utile de rappeler au lecteur que seules les tribus de Juda, de Benjamin et de Lévi étaient composées de « Juifs ». Les autres tribus étaient israélites mais non juives et constituent à l’heure actuelle une bonne partie des nations occidentales.
- Le royaume de Dieu qui, lui, sera composé de la famille divine et des saints et saintes vivant lors du retour du Christ, mais aussi des ressuscités ayant mérité de vivre le règne millénaire du Christ-Roi. Il s’agit ici de la deuxième résurrection, la première étant celle de Jésus-Christ.

De quoi est composé un royaume ?

- D’un gouvernement. Celui-ci doit avoir à sa tête un roi qui domine sur des sujets vivant sur un territoire donné. Ces sujets doivent observer des lois régies par le gouvernement.
- D’une famille régnante. Elle sera constituée de la famille divine, comprenant plusieurs membres, mais aussi d’être humains qui renaîtront en son sein. Pourquoi « renaîtront » ? Parce que le Christ nous a affirmé que « nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s’il ne naît de nouveau ». Naître à nouveau , c’est-à-dire à l’Esprit, lorsque Jésus remplacera notre cœur de pierre par un cœur de chair.
Et cette grande famille est appelée à régner éternellement sur Terre et dans l’univers tout entier !

Qui donc sera roi de ce royaume ?

Dans Luc, chap. 1, 26-33, l’Archange Gabriel dit à Marie, parlant de son futur fils Jésus : « Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut et Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura point de fin. » Jacob était le fils d’Isaac qui, lui, était le fils d’Abraham dont nous sommes tous les descendants.

Pilate, interrogeant Jésus, lui posa cette question : « Tu es donc roi ? » Et Jésus lui répondit : « Tu le dis, Je suis roi, mais mon royaume n’est pas de ce monde. » (C’est-à-dire pas de cette époque, pas de ce monde-ci.) Cette réponse troubla Pilate qui essaya de trouver un moyen pour sauver Jésus. Il proposa au peuple de choisir entre Jésus et Barrabas … Et le peuple choisit de sauver Barrabas !

Le message du véritable évangile du Christ sur le Royaume de Dieu a trait directement aux conditions mondiales. Il est en rapport avec la nature humaine, les maux de la société, chagrins et souffrances, mais il est aussi lié au vaste univers que Dieu a créé pour l’homme, galaxies, nébuleuses et étoiles, soleils et planètes, et au dessein de Dieu à leur égard.

Aujourd’hui, la moitié de l’humanité est analphabète, manque de nourriture et vit d’une façon sordide. Vive la science qui détient toutes les solutions ! Mais Dieu n’a pas voulu pour l’homme la misère qui est le fruit du péché. La connaissance dont l’humanité a le plus besoin est celle de sa propre découverte : qu’est-ce que l’homme et que doit-il faire sur Terre ? Aucune religion n’enseigne, à ce jour, la véritable révélation divine. Triste réalité ! Et celle qui s’y risque est bafouée, ridiculisée car cet enseignement n’est pas de ce monde et va à l’encontre de celui du « malin » qui divulgue sa contrevérité en incitant l’humanité à se prendre pour Dieu et à n’en faire qu’à sa tête !

Mais « souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière … »

À suivre

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