Moteurs 4 temps et 2 temps

écrit par mami
le 22/02/2009
Moteur 4 temps

Moteur élémentaire à 4 temps

Le principe du moteur 4 temps est basé comme son nom l’indique sur 4 phases que nous allons examiner dans son fonctionnement :

Entraîner par l’ensemble bielle / vilebrequin le piston descend tandis que la soupape d’admission se soulève. Dans son mouvement, le piston crée une dépression et dès lors le mélange carburant / air est aspiré dans l’espace libérer par le piston. En fait, il s’agit de la phase « admission ».
Le second temps étant la « compression ». Toujours basé sur l’ensemble bielle / Vilebrequin le piston remonte et compresse le mélange admis. Il va de soi que les différentes soupapes reposent sur leur siège et créent ainsi l’étanchéité.
Ensuite dans sa remontée, le piston arrivé en bout de course, a comprimé dans l’espace réduit de la chambre, le mélange. Nous sommes au troisième temps, c’est-à-dire : « la combustion » Si il s’agit d’un moteur à essence, la combustion est provoquée par l’étincelle de la bougie , tandis que dans un moteur diesel la compression est telle que le mélange est porté à une température élevée et s’enflamme.
La combustion étant, le gaz enflammé augmente la pression et lorsque l’inflammation est totale, le piston est chassé violemment vers le bas, ceci est appelé le temps moteur en raison de son action et par opposition les précédents sont définis comme temps résistants. Enfin, comme le piston a été expédié vers le bas au point mort bas, il commence sa remontée. A ce moment la soupape d’échappement s’ouvre. Les gaz brûlés sont refoulés par le piston. Le cycle se termine par l’échappement

Moteur élémentaire à 2 temps
Ce qui caractérise ce moteur, c’est l’absence de soupapes et explique la simplicité du moteur que nous qualifierons, moteur à « trois lumières ».
Le cylindre, refroidi par air, est garni extérieurement d’ailettes. Sa paroi est percée de trois orifices ou lumières et percée à des hauteurs différentes.
L’orifice supérieur sert à l’expulsion des gaz brûlé.
A l’opposé de cette lumière, et à un niveau un peu inférieur, s’en trouve une seconde constituant le débouché d’un canal vertical qui met en communication le cylindre et l’intérieur du carter. Ce canal est appelé « canal de transfert »
Sous la lumière d’échappement se trouve l’admission. On se rencontre que les lumières sont obturées ou découvertes tour à tour par le piston dans son mouvement alternatif.

Fonctionnement :
Le fonctionnement comporte deux phases.
1 - Course ascendante du piston
En remontant, le piston obture :
A) l’orifice du canal de transfert
B) La lumière d’échappement
Au-dessus du piston les gaz admis sont comprimés. Vers la fin de la course du piston (point mort haut), l’étincelle de la bougie jaillit dans la chambre d’explosion et enflamme le mélange.
Au-dessous du piston lors de sa remontée est créé un vide partiel dans le carter.
Aussitôt que la lumière d’admission est découverte, le mélange gazeux venant du carburateur pénètre dans le carter.
2 – Course descendante du piston
La pression des gaz enflammés chasse le piston qui obture la lumière d’admission.
Au-dessous du piston le mélange gazeux admis est comprimé dans le carter et le canal de transfert.
Au-dessus du piston, le bord supérieur du piston découvre :
A) La lumière d’échappement ; les gaz brûlés dont la pression est encore élevée s’échappent.
B) L’orifice supérieur du canal de transfert ; les gaz comprimés dans le carter font irruption dans le cylindre. Dirigés vers le haut du cylindre, ils balayent les gaz brûlés.
C) En remontant, le piston obture l’orifice du canal puis la lumière d’échappement. Le cycle est terminé.
(Le piston est muni à sa partie supérieure d’une bosse, forme étudiée constituant un « déflecteur ». Celui-ci dirigera le mélange admis vers le haut. Ce mélange comprimé balayera le gaz brûlé)

(Extrait du livre « cours de technologie automobile » Dunod 1961.
MGM

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