Pele-mele

écrit par mami
le 26/11/2009

PELE – MELE, (suite)
Les recettes :
Noisettes de biche, sauce corsée au café, pulpe de coings au curry
Lever les dos de biche et les parer, mettre les os mariner au vin rouge avec une garniture aromatique. Après 24 heures, faire bouillir le vin en enlevant le « chapeau » puis passer à l’étamine. Pendant ce temps, dorer les os avec leur garniture, bien déglacer, ajouter le vin puis du fond de veau, laisser cuire jusqu’à consistance, passer au chinois et faire infuser du marc de café, rectifier l’assaisonnement en ajoutant un trait de crème de cassis. Potinez les dos à 150 g, réserver.
Cuire les quartiers de coings dans un sirop à 30° C avec du curry, mixer et passer au tamis. Cuire les pointes d’asperges à l’anglaise, les garder bien fermes pour les dorer ensuite à la demande.
Tailler très fin des tranches de betterave rouge à la mandoline pour faire des chips. Hacher les olives noires et les sécher au four toute la nuit, les passer au mixer et les ajouter ensuite à l’huile d’olive.
Cuire les dos découpés au four dans un plat avec une noix de beurre. Dans une poêle chaude avec une noisette de beurre, dorer les pousses d’épinard à la minute. Enfin présenter harmonieusement les noisettes sur une assiette chaude avec les chips de betterave, les pointes d’asperges, les pousses d’épinard, la crème d’olives et la petite compotée de coings. Napper d’un trait de sauce et décorer la viande d’un grain de café
Ingrédients pour 4 personnes : 1 dos de biche (arranger-vous avec un chasseur dès le 1er octobre) crème de cassis – café – asperges -olives noires – betterave rouge – curry – sel et poivre au moulin. Préparation : 30 min. – Cuisson : 15 min. – La tarte « Al d’jote »
 Fière de ses traditions et désireuse de le perpétuer, Nivelles s’est dotée, en mai 1980, d’une confrérie de la tarte « al d’jote », composée de vrai Nivellois, soucieux de défendre, par tous les moyens, la qualité et la renommée de la célèbre tarte. Cette confrérie tient chapitre annuellement, le troisième samedi de mai, et délivre des labels de qualité aux fabricants. Les chevaliers, lors de leurs sorties, revêtent une toge de velours bleu bordée de soie blanche (d’hermine pour les membres du Conseil) et une toque de velours à liseré rouge.
Il parait que la recette authentique de la tarte fut introduite par les abbesses de Sainte-Gertrude en l’an mil. En tous cas, il est sûr que le 4 mai 1046, moult tartres furent servies à l’empereur germanique Henri III, à l’occasion de la consécration de la nouvelle abbatiale.
 Recette pour 6 tartes de 28 cm : pâte = 950 g de farine + 50 g pour « sécher », 300 g de beurre non salé, 1 pincée de sucre, 3 dl de lait tiède, 4 jaunes d’œufs, 1 c à s de sel, 2 dl de lait froid. Garniture = 6 boulettes de Nivelles (fromage gras) de 180 g bien faites, 9 feuilles de bette, 35 g de persil haché, 3 oignons moyens, 6 œufs, 2 c à c de sel, 1 c à c de poivre, 300 g de beurre de ferme salé, 2 œufs entiers pour doré la pâte, beurre pour le moule.
Expressions et locutions « Autour d’un pot »
Le pot au lait (de Perrette) « Se dit à propos de projets ambitieux et fragile ») Pot au noir « situation inextricable, incompréhensible » Le pot aux roses « découvrir, dévoiler, trouver) Pot à tabac « personne petite et épaisse, râblée) Pot bouille « Faire cuisine commune » Pot de chambre « qu’on appelait tout simplement, avant, Pot à pisser, s’applique, également à un visage très laid » Pot de colle « personne ennuyeuse, importune » Pot de peinture « personne au maquillage exagéré » Pot de vin « somme versée secrètement, illégalement en échange d’une faveur » Pot pourri « mélange d’éléments hétérogènes » Le pot terre contre le pot fer « le rapport inégale des forces » A la fortune du pot « simplement sans grands préparatifs » En deux ou trois cuillers à pot « très rapidement, sans difficultés « Sourd comme un pot « très dur d’oreilles » Plein pot « le plus fort, le plus vite » Y aller plein pot « à fond la caisse » Mettre les petits pots dans les grands « se préparer à déménager » Payer les pots cassés « subir les inconvénients de.. » Faire bouillir le pot « donner des moyens de subsistance » Tourner autour du pot « hésiter, tergiverser » Il n’est si méchant pot qui ne trouve son couvercle « toute personne, même laide, peut trouver un compagnon » C’est dans les vieux pots que l’on fait les bonnes soupes « les personnes âgées, expérimentées, travaillent mieux, font mieux » Dans les petits pots les bons onguents « la petitesse physique peut correspondre à de grandes qualités morales » Pot fêlé dure longtemps « les personnes infirmes, valétudinaires peuvent vivre longtemps » Se casser le pot « faire de grands efforts, se décarcasser » Se manier le pot « se dépêcher » Manque de pot « pas de chance » Et puis et puis : Boire un pot ………..
Anesthésie « à la reine »
Nom donné à l’anesthésie au chloroforme employée en 1835 par le gynécologue James Simpson pour la naissance de Léopold, fils de la reine Victoria (Angleterre). Dans les autres pays, on utilisa longtemps le masque mis au point par le chirurgien Louis Ombredanne (1871-1956)
Les femmes :
Les femmes-girafes. Birmanie : les Padaungs portent des spirales autour du cou qui, en provoquant l’affaiblissement du haut du thorax, font atteindre au cou 30 cm de hauteur.
Femme à plateau. Dans la tribu SarasDjingès, les hommes perforent les lèvres des jeunes filles (entre 5 et 10 ans) puis y dispose des plateaux dont ils augmentent les diamètres jusqu’à 7 cm pour la lèvre supérieure et 17 cm pour la lèvre inférieure (parfois 24 cm)
Pin-up. Mot apparu en 1942 : Betty Grable faisait la 1re de couverture du magazine « Movie Story », sa photo retouchée était fixée par 4 pins sur le même livre.
Rosières. La coutume de les couronner remonte à St Médard, évêque de St-Quentin, qui avait décidé d’attribuer chaque année une somme de 25 livres à la jeune fille la plus vertueuse ; il détacha 12 arpents de sa terre « le fief de la rose » dont les revenus serviraient à doter l’élue et à payer la fête.
Le fleuron industriel de notre région liégeoise ?
 La F.N (Fabrique Nationale d’Armes de Guerre – Herstal – Belgique)), label reconnu incontestablement dans le monde entier comme un des plus grands fabricants en arme de chasse et militaire. Certes, au début du siècle dernier ce monument était déjà connu pour la robustesse et la qualité de ses fabrications, comme les bicyclettes, motos, voitures, entre autres et c’est en voulant diversifier ses activités qu’elle s’associe avec BROWNING et qu’elle travaille sous ses licences. C’est le début de la grande réputation de la fabrication des armes. Le premier contrat est signé en 1902, et elle obtient différentes licences de fabrication d’armes de John Moses BROWNING.
 John Moses BROWNING. Est né le 23 janvier 1855 à Odgen dans l’Utah. Son père est mormont et a émigré vers l’ouest, où il a crée un petit atelier d’armurier. Le petit Moses a grandi dans ce milieu où il a acquit une expérience comme mécanicien, charron, serrurier, forgeron, cordonnnier et armurier, mais très jeune, il montre un esprit inventif et une très grande dextérité manuelle. Il construit son premier fusil à l’âge de 14 ans, ensuite, suivront une multitude de brevets d’armes. Il crée sa première mitrailleuse à emprunt de gaz en 1891. Certes, nous n’énumérerons pas toutes ces créations, mais il a créé énormément d’armes, qu’elles soient de chasse ou militaire, du plus petit au plus gros calibre. Certaines mitrailleuses sont toujours utilisées aujourd’hui dans différents corps d’armées. Son fusil de chasse automatique à 5 coups, dont la première fabrication remonte à 1903, fait toujours partie de la panoplie des chasseurs. Plus de 3 millions d’exemplaires ont été fabriqués.
Nous pouvons également être fiers de la multitude d’armes qui on été fabriquées par la F.N., mais la liste serait beaucoup trop longue, retenons cependant quelques produits phares, tels que le fusil 5 coups automatique, le fusil d’assaut FAL et l’extraordinaire pistolet GP, 9 mm parabellum et sachez que ce principe de pistolet automatique a été créé dans différents modèles et dont le plus petit s’appelle « BABY ». Tient entièrement dans la paume de la main et tire des munitions de 6,35.
Le Pape
Il n’est pas le seul à se targuer d’avoir des gardes suisses. Louis X (France), encore Dauphin du Viennois, avait apprécié la valeur des Suisses en 1444 à la bataille de la Birse. Devenu roi, il en engagea dans ses armées. Celui qui le suivi, Charles VIII créa la Compagnie des cent-suisses, gardes du corps qui se maintiendront jusqu’en 1830. Plus tard, François Ier, signa avec les cantons, un traité d’alliance perpétuel qui permit à la France de recruter en Suisse de 6.000 à 16.000 hommes en temps de paix et un nombre illimité en temps de guerre.
MGM

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