Anne GINETTI expose ses photos

écrit par admin
le 09/05/2010
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La vie me révèle Vie.
Oui
Ravie
Le vent m’apprend à tout espérer.
Dans mon quotidien, de beaux spectacles naturels surgissent.
Je cours chercher mon appareil et je les photographie.

J’enlève de la brume, sans plus.
Une couche, deux couches ou trois...
Aucune retouche.
Aucun recadrage.
Ce qui veut se faire entendre apparaît. Alors seulement je vois.

Dans les heures suivantes, un « rendez-vous » m’éclaire.
Il me bouleverse.
La joie affine mon regard.
Je participe.
Je marche, je cherche,
Je me laisse découvrir.
Lors est Lumière, merveille des merveilles.

Naturelles et simples, ces photographies s’adressent à tous.
Ni concept, ni école, ni mode.

En 2009, le ciel de ma campagne natale fut ma plus grande source d’inspiration. Le résultat en est surprenant, chatoyant, pictural.
Parfois, l’une ou l’autre de ces « peintures » évoque l’imaginaire universel et millénaire.
Intérieur et extérieur se côtoient, se répondent.
Une harmonie originelle, musicale, baigne chaque réalisation.

Certains de mes regards s’éclairent Autrement.
Au cours d’une journée ordinaire de travail, réceptive à son courant, je suis soudain dans la plénitude d’un moment encore plus vibrant et, dans un élan à la fois intense et serein, je fige l’instant/rendez-vous.
Je dé-voile... J’ex-pose...

Ces prises de vues attirent l’oeil dans le but d’être vues, d’être lues, d’être bues bien avant que de plaire ou de déplaire. Elles sont des outils. Leur beauté véritable se révèle en priorité à l’Homme intérieur.

D’elle-même, l’approche se propose symbolique.
Si, et seulement si, le spectateur est interpellé (au même titre d’ailleurs que la photographe), en se référant à une certaine connaissance et (ou) à une recherche sincère, il crée son propre chemin, minute après minute, jour après jour.

Ces témoignages photographiques ne sont ni l’étalage d’une nature grandiose, ni un cri d’alarme face aux menaces et aux misères omniprésentes. Ces échos instantanés sont l’offre spontanée libre à chacun de la recevoir ou non, d’un soin d’urgence à notre monde très douloureux en élevant l’individu par une prise de conscience vivante et vivifiante.
Sans mobilisation générale, sans grands slogans, sans tapage, sans rentabilité immédiate, sans scandale, tout en bouleversant cependant l’intellect ordinaire.

Perceptions

Aujourd’hui toutes les limites sont franchies de façon exponentielle par rapport à ce que la planète a connu dans le passé. Nous avons développé des techniques constructives, des technologies créatives. Nous produisons des réalisations admirables et bienfaisantes mais notre suradaptation s’emballe, elle nous asphyxie et nous tue.
Ses foisonnements sont tels qu’ils deviennent des entités qui nous échappent et nous empêchent de les considérer pour ce qu’ils sont réellement : des moyens, à prendre ou à laisser selon le cas, et à utiliser avec circonspection par la Vraie Musique Profonde de chacun. Ce qui se révélera automatiquement et au-delà des apparences, être dans l’intérêt de tous. Pour manifester sa Véritable Nature, notre potentiel requiert sans doute la colossale « erreur » d’aiguillage de notre civilisation de consommation. Selon nos opinions, elle est à considérer comme un moteur, une chance, ... une grâce.
N’importe quel problème actuel ne peut trouver un début de solution durable qu’en faisant appel en toute intelligence, en Pleine Conscience, à d’Autres Ressources Humaines,

Il y a des émergences fabuleuses et porteuses aux quatre coins du globe mais elles restent trop marginales pour arriver à rétablir un équilibre rapidement. Cet équilibre là est définitivement derrière nous.

Nos capacités Essentielles de reliance sont encore à accomplir. Nous devons en accélérer volontairement l’activation non en raisonnant plus ou mieux mais en plongeant complets et nus au Courant, hors peurs et torpeurs.
L’étincelle ... s’En servir à Servir à s’En servir… à Servir à s’En servir à Servir à s’En s..., 33333...Tout est relié. Tout est Un. Il n’y a pas de frontière, juste des barrières chim’ér’iques à dissoudre, au minimum à “clairvoir”.
C’est à la fois le plus vaste des programmes que l’on puisse imaginer et malheureusement le moins médiatique car il se réalise en silence. Il est vieux comme le monde, bien plus « vieux » encore. Il manifeste clairement sa lumière de temps en temps puis il retombe en latence. Chaque chose en son temps. Aujourd’hui, de nouveau, il frappe à la porte en criant : « Frappez et l’on vous ouvrira. »

Ces photographies me disent
« La fin du monde fini s’achève. Même si cela fait très mal, ce n’est pas triste que du contraire. »
Vu d’ici, la Terre passera, évidemment, et tout le reste mais, de tous les êtres sensibles vivant sur notre boule microscopique , l’homo sapiens est le plus riche, le plus responsable d’une Essence cachée, protégée, à faire vivre. Voilà qui est encourageant. De toute façon incontournable pour éclore les « Univers ».

Le pire ne sera pas évité mais l’esprit me garde en conviction : des Hommes feront la percée... Homo Sacer. Conscient se détermine, nomme Soi-même.
Si nous sommes solidaires, les douleurs de l’accouchement seront adoucies. Nous le sommes déjà mais nous devons l’Être Autrement Fort.

Garder bien en Tête à Coeur que rien de ce qui est Amour* ne se perd... Il crée tout...

… Ainsi,

Les encadrements de cette fresque ne sont pas à vendre.
Pour une somme raisonnable étudiée en regard des justes besoins de fonctionnement de l’atelier, des reproductions estampillées et munies du copyright de celui-ci sont disponibles.
Les tirages n’étant pas garantis limités, ils n’ont aucune valeur marchande.
D’autres encadrements, ne faisant pas partie intégrante de ce travail, sont quant à eux signés et proposés à la vente en offre limitée voire unique. Ces fonds serviront, en partie, à l’acheminement de la fresque en Suède au cours de l’été 2010.

Sans vernissage, l’exposition est présentée, sobrement sur le lieu de travail/vie, dans la grange même et sous les cieux complices de la plupart des photographies.

Les reproductions ne sont pas signées (sauf pour l’acquéreur qui souhaiterait la signature).
Elles repartent ainsi comme l’oeuvre est venue toute en transparence afin d’être partagée.
Anonymes car: Où est l’auteur?
Vous qui regardez ? Moi qui photographie ? Tous ceux qui m’ont engendrée ? Ce que j’ai mangé ? La lumière ? L’inventeur
de la photographie ? Le personnel de l’usine qui a fabriqué le matériel photographique ? La nature ? La Nature ?...

Ce travail simple et façonnant sera ce que chacun en fera.
Lui qui, sorti d’un monde, désire éveiller le monde de chacun là où il se trouve. De la photographie interactive.

Car s’advenir à soi-même, c’est faire oeuvre de salut public.
Cela, en principe, est accessible à presque tous mais notre société des choses « faciles » exacerbe l’uniformité, le mensonge, la violence, nous détournant ainsi d’une perception plus juste de notre passage sur Terre et donc d’une plus juste perception de la nécessité de la vie, des souffrances et de la mort.
Elle enfouit le Trésor de chacun toujours plus loin en nous plongeant d’abord dans un sommeil léthargique, puis dans un coma proche du néant duquel l’Amour nous sort pourtant en Toute Conscience Cosmique.
Cet Amour qui réclame Toutes Nos Forces Vives Incarnées pour s’engendrer d’Éternité en laquelle nos instants d’illusion sont si Intimement Animés.

Être Nécessité Vitale d’Être Amour* « Délivreliance »
*En fait pour moi : sans nom, bien plus grand que grand, Agissant.

Comme une brise odorante au-dessus des eaux calmes d’un lac au fond de la forêt,
Comme un léger nuage au-dessus des eaux dormantes d’un volcan,
Comme un cheval libre dans la grande plaine,
Comme un saumon dans le lit du torrent,
Comme un oiseau porté par le vent,
L’épine avec la rose parfument en silence.
Qui de cela est l’auteur?
Toi qui lis ?
Moi qui écris?
Entre nous :
En plein ailleurs ici,
Merveille de quelque chose plutôt que rien,
Tous possibles et impossibles maintenant permis,
Pour toutes les victimes innocentes à qui l’on a tout pris et qui n’ont rien demandé,
Et pour tous les voleurs qui ne font que reprendre ce qu’on leur a volé…

Anne Ginetti

Parcours photographique en quelques lignes

Naissance le 19 février 1959 dans une famille de photographes professionnels.

Premier appareil photo à l’âge de 4 ans. Photographie tout, tout le temps : animaux, nature, famille, voisins, amis, …
Accompagne très souvent son père en chambre noire. Y développe et y effectue elle-même des tirages.

A 12 ans premier reportage de commande.

A 15 ans premiers portraits de commande. Avec l’un de ces portraits, troisième prix concours Agfa catégorie professionnelle.

A partir de l’âge de 18 ans jusqu’à ce jour, multiples expositions.

1984, nominée du Grand Prix Victor Hasselblad, catégorie couleur.

Deux fresques audio-visuelles : « Brel, le spectacle de l’homme et du monde. » et « Wolfgang Amadeo Mozart, grand bâtisseur musical. »

1997 Publication de deux légendes « Notre Dame del cherra » et « La Fiatchâlé ».

Diverses réalisations importantes pour la ville de Durbuy. Reportage pour la famille royale de Belgique.

2003 Illustration intégrale du livre d’art « Durbuy, ville et villages en liberté »

2004 Ouverture de l’atelier TOUR 66

2008 Publication d’un petit livret « Du talent dans les mains », de la Pub autrement.

Au passage à niveau de Barvaux :
à gauche, direction Heyd.
Après +/- 2Km : à droite direction Morville.
A 50m sur votre droite vous voyez mon atelier en bois
vous y êtes

Atelier Photographique TOUR66 - Anne Ginetti
66b TOUR 6941 TOUR (DURBUY) BELGIQUE
+32(0)86/45 63 66 +32(0)474/972 608
www.tour66.be - tour66@skynet.be

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