Exposition de Pierre-Eric Baibay (sculpteur) et Stephan Laplanche (peintre)

La Galerie MH est ravie de vous inviter à sa dernière exposition de l'année 2025, une rencontre artistique inédite entre deux créateurs aux parcours riches et complémentaires.
Pour cette occasion spéciale, nous avons réuni Pierre-Eric Baibay, sculpteur verviétois, et Stephan Laplanche, peintre parisien. Unis par une amitié artistique de longue date, ces deux artistes partageront leurs créations lors d'une exposition commune qui couvre 35 années de leur travail respectif.
Fidèle à sa mission de faire découvrir au public des talents remarquables, la Galerie MH est particulièrement fière de présenter cette exposition en exclusivité à Verviers. Pierre-Eric Baibay se fait rare sur la scène artistique, et Stephan Laplanche, plus habitué des galeries parisiennes, nous fait l'honneur de sa présence.
Nous vous invitons à ne manquer sous aucun prétexte cette exposition d'un niveau exceptionnel, une opportunité unique de découvrir ces deux artistes majeurs.
« Voici une exposition de sculptures tout bonnement exceptionnelle, fruit de trente années de dialogue de l'artiste Pierre-Éric BAIBAY avec la pierre bleue belge.
Laissez-vous entraîner dans l'univers de « Â ? OK ! SCULPTURE », un monde organique et puissant où la matière semble avoir été façonnée par les coups de griffes d'un géant, et par l'érosion des millénaires.
Ces œuvres interrogent : sont-elles des créations humaines ou des découvertes issues d'une nature sauvage ?
Les sculptures, à la fois douces et tranchantes, sont réalisées à partir de pierre bleue belge, un calcaire de chez nous vieux de 350 millions d'années, formé à partir de fossiles marins.
Elles sont les hyper ancêtres de notre territoire.
Au-delà de l'esthétique, l'œuvre de Pierre-Éric BAIBAY explore l'interrelation, le lien profond qui unit toutes les choses et tous les êtres.
1 + 1 = 3. L'important se passe "entre" les pleins et les vides.
Nul besoin de mots quand on franchit les portes de la Galerie Michel Huynen : venez sentir, venez subodorer ce monde qui n'attend que vous.
 ? OK ! » Pierre-Eric Baibay
A événement exceptionnel, chronique exceptionnelle. Ce que nous propose pour l’occasion Olivier Thircuir, professeur agrégé de français et auteur d’articles et de livres de littérature
« Le choix des formes » : Se retourner pour regarder la peinture de Stephan Laplanche, c’est s’assurer de certaines constantes dans le geste du peintre. Une peinture qui opte pour une couleur solide, non sans transparence, formelle, avec des errances, indicielle aussi : la couleur pointe vers des choix d’existence. On délaisse rapidement le disque, peut-être en ce qu’il appartient trop aux maîtres :Twombly, Dubuffet, Kandinsky. La couleur s’expose progressivement dans des formes moins sûres, qui dialoguent avec le trait, en- deçà d’une écriture. Laplanche pose des masses qui tâchent notre œil de façon indélébile. Cette exposition retrace une partie de son inscription dans la peinture depuis 1998 et nous donne à voir sa touche qui lui est propre. Un aplat de peinture dynamique, conséquent, irrégulier, reconnaissable. C’est l’alphabet du peintre, sa touche si vous préférez.
« Revoir les accrochages » : La peinture dialogue avec les possibles d’une réinvention. Voici une couleur qui désire une impossible stase : telle est la proposition initiale, dès 1998. Laplanche poursuit cet accrochage de la couleur appris en regardant Bonnard et de Kooning. Les huiles de Laplanche montrent l’épaisseur et la transparence des jaunes, des roses et des bleus là où la gouache expose le mouvement et la métamorphose. En croisant les techniques, le peintre joue avec des possibles d’un unique pinceau.
Nous sommes vifs, fragiles, nous dit la peinture de Stephan Laplanche.
Olivier Thircuir, novembre 2025 (extrait)
MH Galerie
Michel Huynen
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