"Pinocchio" (Spectacle de Luc Petit), dans le Parc du Château de Beloeil, jusqu'au 21 Août

écrit par YvesCalbert
le 12/08/2022

Cet été, un an après « Le Petit Chaperon Rouge », jusqu’au 21 août – avec trois représentations par soir, à 20h, 20h30 et 21h -, nous sommes conviés, comme chaque année, dans le Parc du Château de Beloeil, par l’asbl « Les Nocturnales », le metteur en scène tournaisien  Luc Petit (°1962) nous présentant son adaptation déambulatoire de « Pinocchio », l’indémodable classique de l’écrivain italien Carlo Collodi (né Carlo Lorenzini/1826-1890).

Tout commence, assis devant une première des neuf scènes du spectacle itinérant, à l’entrée du domaine de Beloeil, « Geppetto », sculpteur sur bois, se promnène parmi les enfants, manipulant sa création, une  marionnette, à qui il donna le nom de« Pinocchio ».

Ici, pas question de quart d’heure académique, vu que les représentations s’enchaînent. A la minute prêt,  « Geppetto » et « Pinocchio » se retrouvent sur la scène, pour la première séquence de ce spectacle itinérant, après quelques mots de remerciements aux propriétaires de ce lieu féerique, la Princesse et la Prince de Ligne …

… Mais bientôt, il sera temps d’abandonner notre siège, pour suivre « Jiminy Cricket », la conscience de  « Pinocchio », marchant vers l’avant du Château de Beoeil, où deux jeunes ballerines nous attendent, l’ensemble de ce spectacle nous présentant de l’acte théâtral, de la danse, des prouesses circassiennes et quelques surpises  qui raviront nos enfants.

Entretemps la marionnette s’est transformée en un enfant facétieux, fait de chair et d’os, se laissant tenter, au grand désaroi de « Geppetto », qui, en robe de chambre, voit « Pinocchio » suivre, pour le meilleur et pour le pire,  « Gédéon », le chat, et « Grand Coquin », le renard.

Ainsi, continuant notre balade nocturne, nous nous retrouvons, à deux reprises, devant de petits étangs, apercevant  bientôt un petit manège, là où « Pinocchio » voit son nez et ses oreilles pousser, au risque qu’il ne se transforme en âne, alors qu’arrivant au second petit étang, nous voyons « Geppetto » installé dans une barque, voguant sur l’eau, sous une baleine volante, la séquence suivante, en partie circassienne, étant censée se dérouler dans le ventre de cette dernière, comme le veut le récit imaginé par Carlo Collodi.

Nos deux héros ayant, enfin, pu revenir à l’air libre nous pouvons nous asseoir à nouveau, au dos des sculptures du bassin de Neptune, pour assister au dernier acte de ce parcours de près de deux heures, tout se terminant, bien sûr, dans la joie, grâce à la fée bleue et à un amour paternel, qui triomphe de tout, sous un feu d’artifice, qui se répétera donc à trois reprises, chaque nuit, sous le ciel étoilé de Beloeil.

Prix d’entrée : 30€, sur place (25€, par voie électronique / 20€50, pour les membres d’un groupe de minimum 8 personnes / 18€50, de 4 à 12 ans {20€, sur place} / 0€, pour les moins de 4 ans). Contacts : info@nocturnales.be  & 02/616.45.29. Site web : http://www.nocturnales.be.

Soulignons que Luc Petit vient d’être à nouveau distingué, en avril dernier, à Los Angeles, remportant, pour la seconde fois, un Prix de la « THEA » (« THemed Entertainment Association »), pour la réalisation, avec un budget limité, à Bastogne, de son spectacle « Les Routes de la Liberté ».

Notons enfin que Luc Petit et l’asbl « Nocturnales » présenteront cet hiver, entre le samedi 17 décembre 2022 et le dimanche 08 janvier 2023, dans le cadre de leurs « Noël des Cathédrales », deux spectacles circassiens de haute qualité : « L’Horloger de Noël », à Lille (Cathédrale Notre-Dame de la Treille), Bruxelles (église Notre-Dame de la Chapelle, au Sablon) et Tournai (Cathédrale Notre-Dame), ainsi que « Le Combat des Anges », à Liège  (Cathédrale Saint-Paul), Namur (Cathédrale Saint-Aubain) et Arlon (église Saint-Martin).

Signalons que les portes du Parc de Beloeil ouvrent chaque soir dès 18h, nous permettant, éventuellement, au  « Stromboli », de nous restaurer en plein air ou de profiter d’un rafraîchissement bien mérité, par ce climat parfois toride, alors qu’en arrivant vers 17h, nous avons l’opportunité de découvrir – avant 18h, heure de fermeture des salles du Château de Beloeil, qui se revendique d’être le Versailles belge -,une fort jolie exposition  temporaire,  dévoilant plus de trente somptueux costumes, qui furent authentiquement portés, au  Brésil,  par un  Belge, Alain Taillard, défilant chaque année sur le célèbre "Sambodrome", au sein de l’ "Ecole de Samba Mangueira", la plus populaire du Brésil, cette expo, accessible jusqu'au mercredi 31 août, s'intitulant "Le fabuleux Carnaval de Rio".

Quelques infos concernant le Château, où nous pouvons, également, découvrir une incroyable bibliothèque, contenant plus de 20.000 livres, de l’invention de l’imprimerie à nos jours. Ouverture : tous les jours, jusqu’au mercredi 31 août, de 10h à 18h. Prix d’entrée : 15€ (14€, de 12 à 18 ans et à partir de 65 ans / 7€50, de 06 à 12 ans / 6€50, pour les personnes porteuses d’un handicap / 0€, pour les moins de 06 ans). Contacts : 069/68.94.26 &  info@chateaudebeloeil.com. Site web :  https://www.chateaudebeloeil.com/event/het-fantastische-carnaval-van-rio... vous inscrivant en ligne, via cette dernière adresse, avec votre billet électronique d’entrée à « Pinnochio », vous bénéficiez d’une réduction de 10%, pour la visite de cette exposition.

Notons que "Le Fabuleux Carnaval de Rio" est d'autant mieux accueilli au "Château de Beloeil" que c'est à Rio de Janeiro, que le Prince Michel de Ligne (°Beloeil/1951) épousa, le 10 mars 1981, une Princesse du Brésil, Eleonora d'Orleans-Bragance (°Rio de Janeiro/1953), qui déclara à la rédaction du magazine "L'Eventail" : "J’ai souvent assisté à ce 'plus grand spectacle du monde' et admiré les danses. Pouvoir voir ces costumes de tout près et revivre cette fête est une chance. Accueillir cette exposition à Belœil est émouvant, je suis fière que mon pays d’origine fasse vibrer mon pays de vie pendant tout l’été. »

Yves Calbert.

 

 

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