Concert de "Lou B.", à Namur, ce 12 Novembre, et 6è "TEFF" ("The Extraordinary Film Festival"), jusqu'au 14 Novembre

écrit par YvesCalbert
le 12/11/2021

A Namur, ce vendredi 12 novembre, à 20h, dans la grande salle du "Delta", accompagné par son goupe, nous pourrons applaudir "Lou B." (Lou Boland/°1998), demi finaliste, en 2021, à « The Voice Belgique ». A souligner que ce jeune chanteur belge de 23 ans, habitant à Watermael-Boitsfort, est né avec le syndrome de Morsier, qui le priva de la vue, mais qui lui offrit un talent musical hors-pair, qui se développa avant-même qu’il ne puisse parler. 

Ce concert à ne pas manquer est organisé dans le cadre du 6è "TEFF" ("The Extraordinary Film Festival"), fondé et dirigé par l'énergique et dévoué cinéaste Luc Boland (°1961), la papa de "Lou B.".

Ce même vendredi 12, à 18h30, importante conférence, dans la salle "Tambour" du "Delta", donnée par le philosophe et écivain français, d'origine tchèque, Josef Schovanec (°Charenton-le-Pont/1981), militant pour la dignité des autistes, membre du Jury officiel de ce prestigieux "TEFF", organisé par l'asbl belge "EOP" ("Extra et Ordinary People").

Sous le titre « Handicap et Covid : Manuel de Survie en Période de Confinement », Josef Schovanec nous proposera un stand-up, avec sa franchise et sa logique propre, son sens de l’humour et son regard acéré sur le monde. Ses mots feront à chaque fois mouche et questionneront, assurément, nos regards de « neurotypiques ».

Evoquant, justement, l'autisme, notons, ce vendredi 12 :

- à 11h15, projection d’une série de courts-métrages, en rapport avec ce type d’handicap.

- à 14h00, *** “Gosia & Tomek” (Christine Jezior/Allemagne/documentaire/ 2021/90′), basé sur plus de 3.000 courriels envoyés quotidiennement, depuis son accident, par Gosia, à l’attention de Tomek”.

Synopsis : "Qu’arrive-t-il à une relation si un partenaire devient soudainement gravement handicapé après un accident ? Pour Gosia, il est clair qu’elle se tiendra aux côtés de son petit ami Tomek quoi qu’il arrive afin de le laisser vivre aussi normalement que possible. Mais, à maintes reprises, elle prend douloureusement conscience de ses propres limites, ainsi que de celles d’une société qui parle beaucoup d’inclusion mais qui ne semble souvent pas prête pour cela ..." 

Ce samedi 13, reprise de ce même film, à 18h, l'occasion nous étant donné de découvrir 4 autres longs-métrages :

– à 13h15, salle “Médiator” : *** “Au Sommet du Tirriri” (“Na Gorze Tyrryry”/Renata Kijowska/Pologne/documentaire/ 2021/60′)

Synopsis : "Cinq amis rockers, dont la vie est sauvée par la musique, ont fondé un groupe 'Na Górze' ('Au Sommet'), qui réunit des musiciens vivant dans un centre d'hébergement pour handicapés, un soignant qui a décelé leur talent et un autre éducateur musicien. Tous les cinq vivent une folle aventure humaine faite de concerts, d'enregistrements, de tournages de clip et de la vie de tous les jours ..."

– à 13h30, Grande Salle : *** “Maricarmen” (Sergio Morkin/Mexique/documentaire/2019/80′).

Synopsis : "Maricarmen Graue (52 ans) est une femme incroyable. Elle est violoncelliste, joue avec un groupe de rock et dans un orchestre de chambre. Elle est également professeure de musique, écrivaine et marathonienne. Elle vit seule à Mexico et est complètement aveugle. Elle fait face à sa maladie en ayant un sens de l'humour mordant et en étant farouchement exigeante ..."

– à 16h00, salle “Tambour” : “Auto Harmonia” (Alice Declercq & Pauline Robert/Belgique/documentaire2021/46′).

Synopsis : "Un groupe inclusif de 12 jeunes adultes, dont 5 jeunes en situation de handicap mental, se lance dans une aventure hors du commun : partir àla découverte de la Laponie pendant 10jours. Au-delà de leurs différences, ils devront sortir de leur zone de confort, apprendre à se faire confiance et à rester soudés les uns aux autres ..."

Notons, à 20h30, dans la Grande Salle, à ne pas manquer, un "seul en scène", "La Vie en Bègue", presté, sur la scène de la Grande Salle, par Valentin Reinehr, qui nous confiait : « Mon bégaiement n'est pas un handicap mais une particularité, j'en ai fait une force. Monter sur scène est pour moi une thérapie, mais aussi un moyen d'encourager les personnes considérées comme non valides à réaliser leurs rêves. Tout est possible ! Il suffit juste d'y croire ! Parole de Bègue, tout est possible ! »

Ce dimanche 14 : 2 longs-métrages, dans la salle "Tambour" :

– à 12h45 : *** “How the Titanic became my “Lifeboat” (Bjarney Ludviksdottir/Islande/documentaire/2020/82′).

Synopsis : "Brynjar est autiste et le Titanic est devenu sa bouée de sauvetage ! Sa fascination pour l'histoire de ce bateau l'a amené à dépasser les limites de son autisme et lui a ouvert le chemin pour entrer dans le monde de la relation et de la communication. Bien qu'il n'existe aucun remède contre l'autisme, il existe des moyens de vivre avec lui. Fort de son aventure, Brynjar est devenu un défenseur des autistes, appelant à leur acceptation, à leur inclusion et, surtout à la recherche et au développement de la compétence, la passion qui sommeille en chacun ..."

- à 17h30 : *** “Capitaine Fantastic” (Jean-François Castell/France/docu-fiction/2020/57′).

Synopsis : "Gilles Le Druillennec ('mal fichu, en breton), est né infirme moteur cérébral. Depuis toujours, il n’a eu de cesse d’« oser vivre sa différence » et de mener ses projets, des plus simples aux plus fous. Résultat, un CV à rallonge : marin, conducteur de bus, moniteur et formateur de voile, directeur de centre nautique et même comédien. Récemment, un petit bonhomme de 10 ans, Mathieu, son clone au même âge et avec le même handicap, est entré dans sa vie ..."

Sans oublier, à 20h, dans la Grande Salle, le "Gala de Clôture", avec la remise des Prix, dont ceux du Public, aux lauréats, suivie de la projetion d'une série de courts-métrages.

En outre, à l'issue des différentes séances, dans chaque salle, nous pourrons poser nos questions aux différents réalisateurs et acteurs. Des rencontres à ne pas manquer !

Par ailleurs durant ces deux dernières journées de nombreuses séances de courts-métrages seront organisées, un programme complet étant disponible, gratuitement, à l'accueil du "Delta", sis en bord de Sambre, à proximité du confluent de la Sambre et de la Meuse.

 

Soulignons que le "TEFF" est, bien sûr, un événement organisé en “accessibilité totale” des lieux aux personnes à mobilité réduite, sous-titrage des films et interprétation en langue des signes des rencontres (pour les sourds et malentendants), casques audio pour personnes malentendantes, audiodescription (pour les personnes malvoyantes et aveugles) et pictogrammes (informations pour les personnes porteuse d’une déficience mentale), traduction en langue française et langue des signes lors des rencontres avec différents réalisateurs ou acteurs.

Pour assurer la sécurité de nous tous, nous devrons présenter notre "Security Pass Ticket" et notre carte d'identité, le port du masque n'étant pas obligatoire.

Yves Calbert.

 

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