Constant MARTINY

écrit par admin
le 20/10/2020
Constant MARTINY, agent secret, fut le premier Belge civil parachuté dans les bois St.-Jean

Mon grand oncle Constant MARTINY, agent secret, fut le premier Belge civil parachuté dans les bois St.-Jean en zone occupée pour mettre en place un service de renseignements, et, il fut fusillé à Berlin le 26 août 1942. Ma grande tante, Anne-Marie TINANT fut également arrêtée et enlevée en mai 1941 et est décédée au camp de Bergen Belsen le 23 avril 1945. Que son beau fils, René ELIAS, marié avec ma tante Irène, Marie-Louise MARTINY fut également fusillé par les nazis en 1942. Ils étaient à la tête d'un réseau d'espionnage et de résistance ce qui leur fut fatal, et ce, pour sauver les valeurs de libertés de notre Belgique.

Une partie de ma famille fut exterminée par les nazis.
Depuis l'âge de 7 ans, dans le bureau de mon grand père, Léon DAULNE, je voyais ces trois grandes photos de mes oncles et de ma tante que je n'ai malheureusement jamais pu connaître, mais desquels j'ai pu parler dans l'édition n° 76 du 3 novembre 1994 dans les pages 8, 9 et 10, dans le cadre de l'inauguration d'un monument au Bois St.-Jean, 50 ans après les faits.
Je n'ai pas connu l'horreur de cette guerre.
Je suis né à Houffalize dans les baraquements d'une ville en reconstruction, le 1er mars 1950.
J'ai longuement parlé de cette guerre en relatant l'histoire dans plusieurs livres édités également en anglais, allemand, néerlandais dans le cadre du 40e anniversaire de la bataille des Ardennes. Pendant plus d'une année j'ai recueilli de nombreux témoignages que j'ai publié sur cassettes sonores et vidéos. J'ai organisé de nombreuses projections de diapositives, afin de réunir les fonds nécessaires pour la construction d'un monument en mémoire des civils oubliés d'Houffalize. Ma maman est une des rescapées des bombardements.

Constant Martiny
1888-1942
50 ans après un hommage lui est rendu à Samrée en Octobre 1994

Justice tardive de l'histoire pour Constant Martiny d'Houffalize. Il y avait un héros à Houffalize mais ses habitants n'en savaient rien
A 52 ans , Constant Martiny, oublié des historiens, créa le premier réseau de renseignement entre la Belgique et l'Angleterre.

Liens vers les articles et photos
• Constant Martiny 1888-1942 _Fusillé à Berlin le 26 aout 1942
• Irène Tinant 1888- mai 1945 _ Camp d’extermination
• René Elias (gendre) 1942     _ Fusillé à l’aube du 26 aout 1942

© Jean-Marie Lesage

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Constant MARTINY
Les Martiny appartiennent à une vieille famille houffaloise. Constant Martiny fonda un réseau de renseignements pendant la seconde guerre mondiale. Il a été fusillé à Berlin le 26 août 1942. Une stèle au Bois Saint-Jean, près de Wibrin, a été érigée le long de la route, à l'endroit approximatif où il avait été parachuté. Les Martiny animèrent l’Harmonie Royale les Bords de l’Ourthe. Notamment Prosper, et son frère Armand qui fut président de ma musique après la guerre.
Le club de football créé à Houffalize, il y a (au moins) 87 ans...
© René Dislaire

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Le premier réseau en contact avec Londres

Bien que l’Intelligence Service britannique ait déjà envoyé quelques agents dans le courant de l’été 1940, ces missions n’ont donné que peu de résultats et n'ont en outre pas été en liaison avec Londres. Le réseau Martiny-Daumerie, du nom de ses initiateurs, est le premier réseau en contact avec ‘Londres’. Ses fondateurs sont le colonel Joseph Daumerie, directeur de l’Administration de l’Aéronautique civile, et Constant Martiny, employé au sein de la même administration. Ce dernier était parti en Angleterre, sur ordre, avec une partie du personnel de l’Administration. Certains de ces membres entrent rapidement en contact avec l’Intelligence Service, qui en recrute quelques-uns comme agents. Martiny est l’un d’eux. Il est parachuté après une brève instruction dans la nuit du 12 au 13 octobre 1940 aux environs de Nandrin. Martiny a alors 52 ans, ce qui fait de lui l’aîné des agents parachutés. Bien qu’il se casse le pied lors de son atterrissage, il prend d’emblée contact avec son chef, le colonel Daumerie, déjà engagé dans des activités de résistance, dont l’évasion (une centaine de militaires alliés et une vingtaine de Belges sont exfiltrés par ses soins).
Tous deux avaient déjà été actifs durant la Première Guerre mondiale.

Un réseau d’amis, un réseau familial

La mission de Martiny est de créer un réseau rassemblant des informations militaires, en premier lieu sur la Luftwaffe, car la crainte d’une invasion allemande en Grande-Bretagne est toujours présente. Il est donc essentiel pour les Britanniques d’obtenir rapidement des renseignements. Parallèlement, Martiny s’est également vu confier d’autres tâches : outre la collecte de renseignements relatif à l’aviation allemande, il doit également fournir des indications sur des lieux pouvant être potentiellement bombardés, sur des questions de propagande, sur le moral de la population ainsi que sur les déplacements des troupes allemandes notamment. En novembre 1940 et février 1941, l’Intelligence Service envoie deux agents comme renfort. En quelques mois, Martiny et Daumerie recrutent environ 300 personnes. En ces ‘temps héroïques’, le recrutement s’opère dans leur cercle d’amis ou dans leur famille.
C’est ainsi qu’à côté de Martiny sont recrutés sa femme, sa fille et son beau-fils.

Une répression lourde

Martiny et ses opérateurs envoient un grand nombre de télégrammes à Londres. Mais en mai 1941, soit environ sept mois après l’arrivée de Martiny, la police allemande y met fin. Après les premières arrestations effectuées en février 1941, c’est au tour de Martiny et de son entourage d’être capturés en mai 1941. Il est possible que Martiny ait réalisé de trop longues séances d’émission, car son poste a été détecté par la goniométrie allemande. Au total, 78 agents du réseau sont condamnés par la justice allemande. Dix d’entre eux, dont Daumerie et Martiny, sont exécutés en 1942.
Après sa mort, l’Intelligence Service qualifie ce dernier d’ « agent exceptionnel ».

Bibliographie
© Alfred Dubru. Constant Martiny : il y a cinquante ans, le 12 octobre 1940, un Houffalois était le premier agent belge parachuté en Belgique occupée. Houffalize : Haut Pays, 1991.
© Etienne Verhoeyen, « Missions britanniques et réseau Martiny-Daumerie », in : Jours de Guerre, n° 6, 1990, p. 7-18.

 

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Aujourd'hui, 20 octobre 2020, un historien houffalois, Lucien Dislaire retrace l'histoire de Constant et nous envoit une photo de Constant, un agent secret qu'on ne peut pas oublier avec ce texte d'histoire car il était bien le seul à rendre hommage devant le monument de cet héros houffalois le 13 octobre 2020, 80me anniversaire du parachutage de Constant Martiny .

Le renseignement en famille…
Constant et Irène étaient natifs de Houffalize. Ils habitaient rue Cheravoie et Constant était commis de poste

Chronique de ma guerre cachée1941-1944 Fernand Debreyne (Racine)
Etienne Verhoeyen, « Missions britanniques et réseau Martiny-Daumerie », in : Jours de Guerre, n° 6, 1990

Bien que l’Intelligence Service britannique ait déjà envoyé quelques agents dans le courant de l’été 1940, ces missions n’ont donné que peu de résultats et n'ont en outre pas été en liaison avec Londres. Le réseau Martiny-Daumerie, du nom de ses initiateurs, est le premier réseau en contact avec ‘Londres’. Ses fondateurs sont le colonel Joseph Daumerie, directeur de l’Administration de l’Aéronautique civile, et Constant Martiny, employé au sein de la même administration. Ce dernier était parti en Angleterre, sur ordre, avec une partie du personnel de l’Administration. Certains de ces membres entrent rapidement en contact avec l’Intelligence Service, qui en recrute quelques-uns comme agents. Martiny est l’un d’eux. Il est parachuté après une brève instruction dans la nuit du 12 au 13 octobre 1940 aux environs de Nadrin.

Martiny a alors 52 ans, ce qui fait de lui l’aîné des agents parachutés. Bien qu’il se casse le pied lors de son atterrissage, il prend d’emblée contact avec son chef, le colonel Daumerie, déjà engagé dans des activités de résistance, dont l’évasion (une centaine de militaires alliés et une vingtaine de Belges sont exfiltrés par ses soins).
Tous deux avaient déjà été actifs durant la Première Guerre mondiale.

La mission de Martiny est de créer un réseau rassemblant des informations militaires, en premier lieu sur la Luftwaffe, car la crainte d’une invasion allemande en Grande-Bretagne est toujours présente. Il est donc essentiel pour les Britanniques d’obtenir rapidement des renseignements. Parallèlement, Martiny s’est également vu confier d’autres tâches : outre la collecte de renseignements relatif à l’aviation allemande, il doit également fournir des indications sur des lieux pouvant être potentiellement bombardés, sur des questions de propagande, sur le moral de la population ainsi que sur les déplacements des troupes allemandes notamment. En novembre 1940 et février 1941, l’Intelligence Service envoie deux agents comme renfort
En quelques mois, Martiny et Daumerie recrutent environ 300 personnes. En ces temps héroïques, le recrutement s’opère dans leur cercle d’amis ou dans leur famille. C’est ainsi qu’à côté de Martiny sont recrutés sa femme, sa fille et son beau-fils. Martiny et ses opérateurs envoient un grand nombre de télégrammes à Londres. Mais en mai 1941, soit environ sept mois après l’arrivée de Martiny, la police allemande y met fin. Après les premières arrestations effectuées en février 1941, c’est au tour de Martiny et de son entourage d’être capturés en mai 1941. Il est possible que Martiny ait réalisé de trop longues séances d’émission, car son poste a été détecté par la goniométrie allemande.
Au total, 78 agents du réseau sont condamnés par la justice allemande. Dix d’entre eux, dont Daumerie, Martiny, et son gendre René Elias sont exécutés en 1942.
Après sa mort, l’Intelligence Service qualifie Martiny d’agent exceptionnel.
© Lucien Dislaire

Hommage au premier agent belge parachuté
Le 14/10/1994
Par Christian Laporte LE SOIR

Ce samedi, on évoquera à Tervueren le souvenir des volontaires de guerre belges qui se lancèrent dans la guerre à partir d'octobre 44 ; à Bois-Saint-Jean c'est à un héros du début du conflit qu'un hommage tout particulier sera rendu.

A l'initiative de la régionale Ardenne-Semois de l'Amicale nationale para-commando* et en présence du gouverneur Jacques Planchard, on y inaugurera un monument en l'honneur de Constant Martiny, le premier agent belge à avoir été parachuté en Belgique occupée lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Dans la nuit du 12 au 13 octobre 1940, Constant Martiny, qui appartenait à l'administration de l'aéronautique (52 ans à l’époque !), et Edmond Desnerk, (44 ans), un chauffeur gantois, étaient lâchés sur l'Ardenne, entre La Roche et Houffalize, dont le premier était originaire.

Cette première équipée se termina plus mal que prévu : Constant Martiny s'était vilainement cassé le pied car l'os avait même percé la peau ! Après avoir reçu des soins du Dr Jacqmain à La Roche, il rallia immédiatement Bruxelles malgré ses souffrances pour y oeuvrer dans le réseau de renseignement « Martiny-Daumerie-Cleempoel » qui allait couvrir une grande partie de la Belgique. Ainsi débuta la grande histoire des 300 paras du SRA, le service de renseignement et d'action dont la moitié devaient perdre la vie en opération.

Le 13 mai 1941, Constant Martiny, repéré par les goniomètres allemands, était surpris en pleine émission radio alors qu'il avait déjà envoyé plus de 300 messages à Londres et que d'autres membres du réseau s'affairaient à mettre à l'abri des résistants avant leur départ pour l'Angleterre.

Quelques jours plus tard, Joseph Daumerie était à son tour arrêté. Une quarantaine d'autres membres du réseau, dont la femme de Constant, Irène Tintant, tombèrent également entre les mains de la Gestapo alors que ceux qui avaient pu passer à travers les mailles du filet allaient poursuivre le combat au sein des réseaux Zéro et Luc-Marc.

Déporté en Allemagne, après avoir été condamné par le tribunal militaire en septembre 41, Constant Martiny fut fusillé le 26 août 1942 avec cinq de ses compagnons dont son beau-fils René Elias Jusqu'au bout, selon le témoignage d'un soldat allemand, son visage et celui de ses amis furent resplendissants...

Condamnée aux travaux forcés, son épouse, Irène Tinant, subit l'enfer des camps de Mauthausen, Ravensbrück et Bergen-Belsen, et mourut en avril 1945, peu après sa libération par les Alliés. C. L.

© *Colonel Jean Militis NB :
« Ardenne Semois » devenue Amicale para commando Bastogne

Le Chant des luxembourgeois
 

« On dit que dans sa cellule deux hommes cette nuit-là lui murmuraient "Capitule » De cette vie es-tu las ?
Tu peux vivre tu peux vivre
Tu peux vivre comme nous
Dis le mot qui te délivre
Et tu peux vivre à genoux ! »

Je meurs et Belgique demeure Mon amour et mon refus.
O mes amis si je meurs Vous saurez pour quoi ce fut.
Et s'il était à refaire Je referais ce chemin
Une voix monte des fers Et parle des lendemains »

« Louis Aragon « Ballade de celui qui chanta dans les supplices »

 

Liens vers les articles et photos
• Constant Martiny 1888-1942 _Fusillé à Berlin le 26 aout 1942
• Irène Tinant 1888- mai 1945 _ Camp d’extermination
• René Elias (gendre) 1942     _ Fusillé à l’aube du 26 aout 1942

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Commentaire des lecteurs:

"Merci pour ce témoignage. Malheureusement en l'absence d'un rdv fixé à l'avance, il était difficile d'être présent à cet hommage."

Christian Devalte

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De : Lucien Dislaire <dislairelucien@gmail.com>

Il n'y avait aucun hommage officiel - virus oblige - et c'était uniquement sur initiative personnelle que je suis allé jusque Chabrehez pour voir si le monument avait été entretenu* par les ouvriers communaux (de Laroche puisque le monument est repris comme étant sur cette commune.)
Mon message n'a rien à voir avec l'amicale Para : il s'adresse à tous mes correspondants avec un ciblage particulier visant les autorités communales de Houffalize qui  ont snobé Constant Martiny depuis toujours. Martiny aurait été placé aux pertes et profits, n'eut été Alfred Dubru** (cousin de mon père, ancien officier de la Force Publique Congo) qui effectua un travail de recherches début des années 80 et l'intervention de Jean Militis qui ouvragea le monument.

Tu pourras sans doute m'éclairer au sujet de la date du 13 octobre, elle ne correspond ni à la date de son exécution, ni à celle de son parachutage, ni à sa date de naissance ??

Je crois connaître assez bien le sujet que pour me planter sur les dates: d'autant que j'établi de nouvelles recherches à la demande du bureau du tourisme qui voudrait faire enfin reconnaître officiellement l'héroisme de ses citoyens étant Constant Martiny ,sa femme et son gendre .

Pour répondre à ton questionnement :

1 - Naissance:

Constant Louis MARTINY était Houffalois. Il était né sur le Marché (actuellement Place du Roi Albert, n° 25) le 16 février 1888, à 9 heures du matin.

Son père, Jules Alexis, était tailleur ; il remplissait aussi les fonctions de sacristain en l'église paroissiale.

2- Parachutage :

Dans la nuit du 12 au 13 octobre 1940, Constant MARTINY(un Wallon) et Edmond DESNERCK (un Flamand) sautèrent aux environs des Tailles (Houffalize).                 C'était la première mission exécutée par des Belges, en Belgique occupée.

Nuit du 12 octobre 1940 : lune gibbeuse croissante    86,15 %   ( clair de lune)

3- Exécution : Déportation et mort:                                                                                                             

Le 11 septembre 1941, Constant fut déporté en Allemagne. Il fut incarcéré à la prison Moabit, à Berlin. Il continua à écrire régulièrement à sa fille jusqu'au 11 février 1942, date de l'ouverture de son procès. Ensuite, le silence.

Il fut condamné à mort le 01 juin 1942 et fusillé le 26 août 1942 à Berlin-Tegel, le même jour que le colonel DAUMERIE et que son gendre René ELIAS.

Dernière lettre ( extraits) de Constant à sa famille :

26 août 1942 .../...

"L'heure du destin a sonné pour moi et pour mes valeureux camarades. Mon recours en grâce a été rejeté : mon exécution aura lieu ce matin, dans une heure (à 8 heures) ici à Tegel, où déjà tant de héros anonymes sont tombés.

Je ne regrette rien. J'ai fait tout mon devoir de patriote comme mon pauvre frère cadet, Jérôme, a fait le sien, jusqu'au dernier sacrifice. Là-haut, avec la grâce de Dieu, je retrouverai ceux que j'ai tant aimés : mon cher Papa, ma bonne vieille Maman, mon brave Frère, ma chère Elisabeth, la bonne maman Tinant et tous ceux qui me sont chers. Gardez-moi un pieux souvenir. ../...

Mon cher et brave petit René m'accompagne sur ce chemin de la mort. Le colonel Daumerie est un Héros. Je vais le retrouver ainsi que mes camarades Edgard et Louis.

Je meurs pour ma Patrie, pour la Belgique, pour mon Roi que j'ai servi jusqu'à mon dernier souffle en servant fidèlement l'Angleterre. "

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Alfred Dubru
Ce grand érudit a mis à la disposition des Houffalois un travail qui lui aura pris des années de recherches dans toutes les archives du royaume et ailleurs, dans les bibliothèques, chez des particuliers…

Auteur rigoureux, consciencieux et impartial, écrivant dans un français et avec une orthographe impeccable, il aurait certes mérité de son vivant la reconnaissance qui lui revenait...
Loin de la course aux honneurs, des compromissions de l’ère médiatique, il a préféré cultiver discrétion et modestie.                                            

René Dislaire

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  • Constant MARTINY, agent secret, fut le premier Belge civil parachuté dans les bois St.-Jean
  • Constant MARTINY.  Samrée ce 20 octobre 2020
  • Constant Martiny
  • Irène Tinant
  • René Elias
  • Ardennes Magazine n°76 _3 novembre 1994 - page 8
  • Ardennes Magazine n°76 _3 novembre 1994 - page 9
  • Ardennes Magazine n°76 _3 novembre 1994 - page 10
  • Houffalize se souvient
  • Houffalize se souvient
  • Houffalize se souvient
  • Houffalize se souvient
  • Houffalize se souvient
  • Houffalize se souvient
  • Constant MARTINY.  Samrée ce 20 octobre 2020
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