Du "Flamenco", dans le Cadre d' "Europalia Espana", avec "The Disappearing Act", les 18 & 19 Décembre, au "Théâtre de Namur"

Au « Théâtre de Namur », les jeudi 18 & vendredi 19 décembre, à 20h30, dans le cadre d’ « Europalia Espana », une plongée prodigieuse aux racines noires un « Flamenco » incandescent, loin du folklore, un spectacle entre danse, musique et texte, avec « The disappearing Act », interprété par la danseuse britannique, domiciliée à Sevilla, Yinka Esi Graves (°London/1983), accompagnée par Donna Thompson, à la batterie, & Raúl Cantizano, à la guitare, avec la voix envoûtante de Rosa de Algeciras.
Critiques de la presse :
** pour « Cult. News », par Amélie Blaustein-Niddam : « Ses mains – mon Dieu, ses mains – sont des monuments de dextérité, qu’elle accélère comme des éventails, qu’elle cabre comme des murs repoussant le racisme. Lumineuse, elle excelle dans sa danse fluide et follement rapide ... Avec 'The Disappearing Act', la multiculturelle danseuse plurielle donne un nouveau souffle au flamenco, en le rendant plus africain, plus queer, plus féminin. Une révélation ! »
** pour "L’Oeil d’Olivier", par Olivier Frégaville Gration d'Amore : "Le temps s’est suspendu. Une performance unique et sidérante ... Radieuse, ardente et exaltée, elle est l’une des révélations du Festival d’Avignon 2024. Une artiste rare est née !"
** pour "Le Monde", par Rosita Boisseau : "Entre présence et évanescence, apparition et camouflage, lumière et obscurité, Yinka Esi Graves tresse un geste contemporain, enrichi de ses multiples influences."
** pour "Les Inrockuptibles", par Philippe Noisette : "La chorégraphe Yinka Esi Graves irradie la scène, avec son flamenco vibrant, dans un numéro d’apparition et de disparition qui évoque l’effacement des corps noirs."
** pour "La Terrasse", par Nathalie Yokel : "Yinka Esi Graves est une chorégraphe qu’il faut découvrir : son parcours nous amène vers des sources inexplorées du flamenco, à la recherche des traces laissées par les cultures africaines.
** pour la "RTBF", par Berthe Tanwo-Njole : "Petit à petit, Yinka Esi Graves se fait une place au milieu des autres danseurs et danseuses, même si elle détonne. Elle gagne le respect de ses pairs en apportant une autre dimension au flamenco."
« The Disappearing Act » est un voyage dansé à travers les traces invisibles que l’histoire laisse en nous. Dans ce solo, la chorégraphe et danseuse Yinka Esi Graves questionne la place des populations afrodescendantes dans l’histoire du flamenco.
Que reste-t-il de l’existence de ces populations dans des pratiques et une culture identifiées ? La question de l’effacement lui brûle le corps, et elle invite dans sa danse tout ce qui nourrit son questionnement.
Née à Londres, de parents ghanéens et jamaïcains, formée au flamenco en Andalousie, elle ressent physiquement l’empreinte de cultures mêlées. Son corps devient un lieu de dialogue entre influences espagnoles, anglaises & ghanéennes, entre mémoire et effacement. Sur scène, elle convoque « Miss LaLa », artiste de cirque afrodescendante immortalisée par Edgar Degas (1834-1917), & transforme le camouflage en acte de résistance.
Yinka Esi Graves réinvente un flamenco incandescent, loin du folklore. Entre danse, musique et texte, « The Disappearing Act » exhume les silences et fait vibrer les récits oubliés.
Fondé, en 1969, avec « Europalia Italia ». Pour cette 30e édition d’ « Europalia », l’Espagne est mise pour la seconde fois à l’honneur, nous proposant une plongée prodigieuse aux racines noires du flamenco. En se glissant dans la peau de toutes celles & ceux qui ont fait du flamenco cette danse enflammée & vivrante, Yinka Esi Graves brûle les planches. Pour elle, « le flamenco passe avant tout par la maîtrise de l’énergie et du rythme ». Aussi, elle nous offre une performance unique et sidérante, pleine de détermination et de grâce.
Prix d’entrée : 36€ (15€, de 27 à 35 ans / 10€, jusqu’à 26 ans / 1€25, pour les « Art. 27 »). Contacts : 081/22.60.26. Site web & Réservations : https://www.tccnamur.be/programme/a_2386-the-disappearing-act-o-yinka-es....
Yves Calbert, sur la base d’un texte du « Théâtre de Namur ».














